Orchidées
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- Orchis provincialis (orchis de
Provence)
- Photo prise le 09/05/04 à
Marcevol
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On a souvent tendance à penser que les
orchidées ne sont que des plantes tropicales
épiphytes (poussant sur les branches et les troncs
d'arbres). La flore européenne possède
pourtant un nombre important d'orchidées
terrestres, souvent assez spectaculaires pour qui sait
les observer attentivement. Seront décrites ici
toutes les plantes appartenant à la vaste famille
des orchidacées, à l'exception des ophrys, auxquels est consacrée une page particulière.
Caractéristiques communes : les
orchidacées regroupent divers genres de plantes
vivaces herbacées, monocotylédones,
à souche rhizomateuse ou tubéreuse pour la
plupart des orchidées terrestres. Les feuilles
sont entières, parfois réduites à
des écailles. Les fleurs se présentent en
grappes ou en épis plus ou moins lâches.
Elles se composent de trois sépales et trois
pétales généralement de la
même couleur, le troisième pétale,
appelé labelle, pouvant cependant prendre des
formes et des couleurs particulières. Ce labelle
est la pièce florale la plus remarquable des
orchidées ; sa principale fonction est d'attirer
l'insecte pollinisateur, certaines orchidées (les
ophrys) allant même jusqu'à posséder
un labelle imitant le corps de l'insecte auquel elles
sont associées. Souvent trilobé et muni
d'un éperon, le labelle est en principe le
pétale supérieur de l'orchidée.
Mais, dans la plupart des cas, la fleur subit au
début de son développement une rotation
à 180° qui fait que le labelle se retrouve en
position de pétale inférieur. Les parties
sexuées de la fleur sont soudées en une
colonne appelée gynostème. L'ovaire est
infère.
Espèces décrites
ici
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Orchis anthropophora (homme
pendu), syn. Aceras anthropophorum.
Orchidée généralement de
petite taille, à nombreuses feuilles
basales oblongues. Inflorescence en épi
très allongé. Fleurs sans
éperon. Les sépales et les
pétales latéraux sont connivents.
Le labelle, dont les bords se colorent d'orange,
fait penser à un homme pendu par ses
lobes latéraux fins en forme de bras, et
par son lobe central formant deux jambes. Nom
catalan : flor de l'home penjat.
Photo prise à
Rabouillet le 22/05/06.
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Orchis mascula (orchis
mâle) : très répandue
dans toute la France, cette orchidée
pousse chez nous plutôt en montagne. Les
feuilles, presque toutes basales, sont parfois
maculées de noir. Fleurs en épi
plus ou moins long et dense, à
bractées violacées comme le haut
du pédoncule. Labelle trilobé,
celui du milieu échancré à
l'extrémité et présentant
une zone centrale claire ponctuée de
pourpre. Éperon assez épais,
horizontal ou ascendant. Nom catalan : orquis
mascle. Photo prise
à Belcaire (11) le
20/05/07.
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Orchis olbiensis (orchis
d'Hyères) : cet orchis assez
précoce (floraison de mars à mai)
appartient au groupe mascula et pousse
sur sol calcaire (prés secs, lieux
caillouteux). La tige, assez grêle,
pourprée, porte une inflorescence en
grappe lâche (fleurs peu nombreuses).
Fleurs roses, parfois blanches, à labelle
marqué de petits traits violacés.
Long éperon dressé. Nom catalan :
inconnu. Photo prise à
Cases-de-Pène le 05/04/06.
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Orchis provincialis (orchis de
Provence) : les orchis doivent leur nom
à leurs tubercules en forme de testicules
(grec orchis = testicule). L'orchis de
Provence est une petite plante (15 à 20
cm) assez courante, fleurissant en mai à
la lisière des bois ou parmi les
buissons. Les fleurs sont beiges, le labelle
trilobé, muni d'un long éperon
blanc à extrémité
redressée, est parsemé de petites
taches rouges. Les feuilles, radicales, portent
des taches rondes violacées.
Photo prise à Tarerach
le 13/05/04.
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Orchis purpurea (orchis
pourpre). L'une des orchidées les
plus répandues, multiforme, poussant dans
les prés secs et les broussailles, sur
sol calcaire. Nombreuses feuilles engainantes,
tige robuste. Inflorescence très dense.
Fleurs assez parfumées, à petit
éperon. Les sépales et les
pétales latéraux forment une sorte
de casque. Le labelle imite un peu une robe, il
est maculé de pourpre ou de violet. Nom
catalan : orquis purpuri.
Photo prise à
Bélesta le 16/04/06.
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Orchis purpurea (orchis
pourpre) : individu hypochrome. Photo prise à Saint-Hippolyte le 22/04/2011. |
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Orchis militaris (orchis casqué, orchis guerrier, orchis militaire)
: assez fréquente dans une bonne partie de la France dans les
prés secs, sur les coteaux et à l'orée des bois,
sur sol calcaire, cette orchidée est assez rare dans les P-O.
Elle ressemble beaucoup à l'espèce
précédente, mais elle est moins robuste, son labelle
évoque plus un corps humain qu'une robe, et le casque
formé par le périanthe est blanc rosé, un peu
cendré, strié de violet à l'intérieur.
Floraison en mai-juin. Nom catalan : orquis militar. Photo prise à Montredon (48) le 21/05/09. |
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Anacamptis morio (orchis bouffon),
syn Orchis morio : cette petite
orchidée est très commune dans
toute l'Europe, avec des coloris variant du
blanc au rose, au pourpre et au violet. La tige,
violacée au sommet, porte des feuilles
engainantes au-dessus d'une petite rosette
basale. Les sépales latéraux sont
nervurés (ici de violet, souvent de
vert). Le labelle, trilobé, porte en son
centre une partie blanchâtre
parsemée de taches foncées.
Habitat : prés, broussailles. Nom catalan
: pentecosta Photo
prise à Rodès (Ropidera) le 15/04/06.
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Anacamptis laxiflora (orchis
à fleurs lâches), syn. Orchis
laxiflora : assez haute (30 à 50
cm), cette espèce pousse dans les
prés humides, souvent marécageux,
sur sol plutôt siliceux (floraison de mai
à juillet). Elle doit son qualificatif
à ses fleurs formant un épi
lâche. Les fleurs, assez grandes, ont des
coloris variant du rose pourpré au
violet. Le labelle est trilobé, avec de
grands lobes latéraux
crénelés et rabattus vers
l'arrière. Le lobe central, plus petit,
est marqué de blanc, en principe sans
petites taches. Éperon ascendant à
extrémité échancrée.
Nom catalan : orquis palustre.
Photo prise à
Rodès (Ropidera) le
19/05/06.
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Anacamptis palustris (orchis des
marais), syn. Orchis palustris :
cette espèce est très proche de la
précédente mais, du moins dans
notre région, elle pousse dans les
marécages et les prés humides du
littoral. Deux sépales dressés en
ailes, le troisième formant une sorte de
casque avec les pétales. Le lobe central
du labelle est plus long que chez A.
laxiflora, il est généralement
bifurqué et porte de petites taches
pourpres ou violacées.
L'extrémité de l'éperon
n'est pas échancrée. Floraison en
mai-juin. Nom catalan : inconnu.
Photo prise à
Torreilles le 21/05/06.
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Anacamptis coriophora (orchis
punaise), syn. Orchis coriophora :
cette espèce, protégée
sur le plan national, pousse en mai-juin
dans les prés humides argileux. La plante
mesure de 10 à 40 cm. Tige et feuilles
vert clair (feuilles nombreuses, les caulinaires
engainantes et s'élevant jusqu'à
l'inflorescence). Fleurs roses, à odeur
de punaise. Sépales et pétales
striés formant comme un casque. Labelle
trilobé rabattu vers l'arrière,
ponctué de brun, parfois de vert,
à lobe central aigu. Petit éperon
incurvé vers le bas. Nom catalan :
abellera olorosa.
Photo prise à
Rodès (Ropidera) le
19/05/06.
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Anacamptis pyramidalis (anacamptis
pyramidal, orchis pyramidal). Plante
à tige vert clair, à feuilles
oblongues engainantes. Fleurs roses ou pourpres
(il existe aussi une variété
blanche) formant un épi pyramidal ayant
tendance à s'arrondir au fil des jours.
Labelle unicolore trilobé. Éperon
long et recourbé. Habitat : prairies
à substrat calcaire. Nom catalan :
flor caputxina. Photo
prise à Bélesta le 16/05/05.
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Neotinea ustulata (L.) Bateman, Pridgeon & Chase (orchis
brûlé, orchis mignon), syn.
Orchis ustulata : petite plante
à tige grêle, à feuilles
oblongues, poussant d'avril à juillet
dans les prés, souvent en montagne.
Fleurs en petit épi conique. Les
pétales et les sépales forment un
casque pourpre sombre, le sommet de
l'inflorescence donnant l'impression
d'être brûlé. Le labelle est
blanc, à deux "bras" et deux "jambes",
ponctué de taches pourpres. Éperon
blanc très court. Nom catalan : orquis
socarrat. Photo prise au
col de la Perche le 29/06/05.
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Neotinea maculata (Desf.) Stearn (orchis intact, orchis maculé) :
petite plante de 5 à 30 cm, poussant dans les broussailles de la
région méditerranéenne. Les feuilles basales sont
généralement maculées de pourpre noirâtre.
Les fleurs, d'un blanc légèrement rosé ou
verdâtre, sont très petites et groupées en un
épi serré. Les divisions extérieures du
périanthe forment un casque d'où émerge un labelle
blanc strié de pourpre, à trois lobes linéaires
(celui du milieu plus grand que les deux autres). Éperon
d'environ 2 mm. Nom catalan : caputxina tacada. Photo prise à Saint-Paul-de-Fenouillet le 15/04/09. |
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Himantoglossum hircinum (orchis
bouc). Cette orchidée qui fleurit
surtout en juin sent terriblement le bouc,
d'où son nom familier. Elle est grande,
robuste. Feuilles assez nombreuses. La fleur est
facilement reconnaissable au long lobe central
de son labelle, formant comme une ceinture
s'enroulant sur elle-même. Broussailles,
prés secs, sur calcaire. Nom catalan :
orquis hircí.
Photo prise à
Bélesta le 08/06/09.
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Himantoglossum robertianum
(orchis géant), syn. Barla
robertiana. L'une des plus grosses
orchidées de nos contrées.
Feuilles ovales et vertes, tige robuste.
Nombreuses bractées
lancéolées. Labelle trilobé
assez long, le lobe central étant
lui-même bilobé (lobes
dirigés vers l'extérieur). Nom
catalan : mosques grosses.
Photo prise à
Castelnou le 01/04/05
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Gymnadenia austriaca (orchis
vanille, nigritelle d'Autriche), syn.
Nigritella nigra : petite plante
poussant dans les prés humides en
montagne (juin-juillet). Feuilles
linéaires aiguës. Fleurs petites,
pourpre noirâtre, en épi conique.
Pétales et sépales sont tous
étalés. Labelle dirigé vers
le haut. Confusion possible avec Gymnadenia
rhellicani, mais cette espèce est en
principe uniquement alpine. Nom catalan :
nigritel·la.
Photo prise à Eyne le
30/06/05.
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Gymnadenia conopsea (orchis
moucheron, orchis moustique) : petite ou
moyenne, cette orchidée pousse de mai
à juillet dans les prés, surtout
en montagne. Feuilles lancéolées
assez étroites. Inflorescence en
épi cylindrique dense, avec de nombreuses
bractées vertes. Fleurs dans les teintes
rosées. Le sépale supérieur
et les pétales forment une sorte de
bonnet. Les sépales latéraux sont
étalés et légèrement
descendants. Labelle à trois lobes
à peu près égaux. Long
éperon filiforme. Nom catalan :
caputxina olorosa.
Photo prise au col de la
Perche le 29/06/05.
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Dactylorhiza maculata
(orchis maculé), sans doute
subsp. elodes. Feuilles portant
des taches rondes sombres. Le coloris des fleurs
varie du blanc rosé ou violacé au
pourpre et au violet. Les sépales
latéraux sont étalés, le
sépale supérieur forme un capuchon
avec les deux pétales. Le labelle,
trilobé, est sillonné de traits et
de petites taches sombres. Le lobe médian
est plus étroit que les deux autres et ne
les dépasse pas. Confusion possible avec
D. fuchsii, les deux espèces
étant très proches. Nom catalan :
orquis maculat. Photo
prise au col de Jau le 21/06/04
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Dactylorhiza fuchsii (orchis de
Fuchs, orchis des bois) : espèce
semblable à la précédente,
mais les lobes du labelle sont nettement
séparés, et le lobe central
dépasse les lobes latéraux,
ressemblant un peu à un museau. Nom
catalan : inconnu. Photo
prise au col de Jau le 23/06/05
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Dactylorhiza majalis (orchis de
mai) : plante robuste poussant dans les
prés humides et les marais, en montagne
dans notre département. Feuilles
nombreuses, lancéolées, souvent
étalées et maculées.
Bractées foliacées, les
inférieures dépassant nettement
les fleurs. Ces dernières sont pourpre
violacé, rayées et
ponctuées de pourpre. Les sépales
externes sont dressés. Labelle
trilobé souvent replié.
Éperon orienté vers le bas.
Floraison de mai à juillet. Nom catalan :
orquis magenc. Photo
prise à Eyne le 30/06/05.
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Dactylorhiza sambucina (orchis
sureau) : plante de 10 à 30 cm,
trapue, poussant dans les prés montagneux
en mai-juin. Les feuilles sont grandes,
allongées et ovales. Les fleurs sont soit
jaune pâle à labelle portant des
points rouges, soit pourprées avec un
labelle à gorge jaune. L'éperon,
assez gros et conique, est incliné vers
le bas. Nom catalan : orchis sambucina.
Photo prise à Belcaire
(11) le 20/05/07.
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Dactylorhiza sambucina (orchis
sureau) : variété à
fleurs pourprées.
Photo prise à Belcaire
(11) le 20/05/07.
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Limodorum abortivum (limodore
à feuilles avortées) : Plante
ressemblant de loin à une orobanche, avec
sa tige robuste et ses feuilles
bractéiformes violettes. Les
bractées de l'inflorescence sont
également violettes, portant de
nombreuses stries. Sépales
latéraux étalés,
pétales latéraux très
étroits. Sépale supérieur
formant un capuchon. Labelle triangulaire
à stries violettes et à centre
blanchâtre. Long éperon
blanchâtre dirigé vers le bas. Nom
catalan : clavell.
Photo prise à
Corneilla-de-Conflent (éboulis calcaire)
le 10/06/04.
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Platanthera bifolia (orchis
à deux feuilles, platanthère
à deux feuilles) : orchidée
à deux grandes feuilles basales (parfois
trois), à feuilles caulinaires rares et
très étroites. Fleurs blanches,
à long labelle parfois teinté de
vert. Très long éperon filiforme, un peu arqué et
descendant. Se distingue de l'espèce
voisine P. chlorantha par le fait que les
loges de l'anthère sont
parallèles. Floraison en juin-juillet,
dans les bois clairs. Nom catalan :
orquídia blanca.
Photo prise dans la
forêt de Boucheville le
10/06/05.
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Platanthera chlorantha (platanthère à fleurs verdâtres)
: un peu plus montagnarde que la précédente, à fleurs un peu plus
verdâtres aussi, cette espèce s'en distingue surtout par
les loges de l'anthère, divergentes. Les autres critères
distinctifs sont beaucoup moins fiables. Floraison de mai à
juillet dans les bois et les pâturages. Nom catalan : platantera de muntanya. Photo prise au col de Jau le 16/06/08. |
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Cephalanthera longifolia
(céphalanthère à feuilles
étroites) : les
céphalanthères ont des fleurs
à pétales et à
sépales connivents, ayant tendance
à se refermer en une sorte de clochette
érigée. Floraison au printemps,
sur sol acide ou sur calcaire. Les fleurs sont blanches,
avec des sépales et des pétales
pointus. Le labelle, de petite taille, porte des
rainures jaunes. Les feuilles sont
lancéolées. Nom catalan :
curraià blanc.
Photo prise à Tarerach
le 14/05/04.
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Cephalanthera damasonium (Mill.) Druce (céphalanthère de Damas, céphalanthère pâle)
: très proche de l'espèce précédente, cette
orchidée s'en distingue par ses fleurs jaunâtres et par
ses feuilles plus nombreuses, plus larges et ondulées. Le
labelle est d'un jaune orangé en dedans. Elle pousse à
l'orée des bois, sur sol calcaire. Floraison de mai à
juillet. Nom catalan : curraià pàl·lid. Photo prise à Bugarach le 26/05/10. |
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Cephalanthera rubra
(céphalanthère rouge) : la
photo ne représente pas convenablement la
fleur, qui est en réalité beaucoup
plus rose. Tige grêle, feuilles
allongées. Floraison de mai à
juillet dans les bois clairs, sur calcaire. La
fleur s'ouvre plus que dans l'espèce
précédente, avec en particulier
des sépales largement
étalés. Petit labelle à
zone centrale blanche finement rayée. Nom
catalan : curraià vermell.
Photo prise dans la
forêt de Boucheville le
03/07/04.
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Listera ovata (listère
ovale, listère à feuilles ovales,
grande listère) : on dit parfois que
cette orchidée serait la plus
répandue en Europe. Mais sa couleur verte
fait qu'elle passe le plus souvent
inaperçue. Outre sa couleur, on la
reconnaît à ses deux feuilles
basales ovales, assez grandes par rapport
à la plante. Tige velue. Inflorescence en
racème lâche. Fleurs vertes
à cinq pièces formant une sorte de
casque et à labelle bifurqué.
Floraison de mai à juillet (sous-bois,
bord des chemins). Nom catalan : listera
ovada. Photo prise au col
de Jau le 16/07/05.
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Epipactis tremolsii (épipactis de Tremols) : les
épipactis se reconnaissent à leur labelle divisé
en deux parties par un étranglement : celle de la base, en forme
de coupe, est l'hypochile. Celle de l'extrémité,
triangulaire, est l'épichile. La plupart des épipactis
poussent dans les bois ou les lieux humides, mais celui-ci
préfère le plein soleil et les éboulis calcaires.
C'est une plante robuste, à nombreuses feuilles à bords
ondulés qui se poursuivent dans l'inflorescence sous forme de
bractées feuillées. Nombreuses fleurs en grappe dense.
Les pièces florales, notamment le labelle, sont
généralement teintées de rose ou de violet, ce qui
n'est pas le cas pour cet exemplaire. Floraison de mai à
juillet. Nom catalan : inconnu. Photo prise à Corneilla-de-Conflent le 08/06/09. |
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Epipactis atrorubens (épipactis pourpre noirâtre, épipactis rouge sombre) :
plante de 20 à 50 cm, à tige grêle et pubescente,
souvent rougeâtre, poussant dans les prés secs,
caillouteux, ou à l'orée des bois, sur calcaire. Feuilles
alternes et lancéolées. Inflorescence à peu
près unilatérale, en grappe assez lâche. Fleurs
d'un pourpre plus ou moins vif et foncé. La plante se
reconnaît facilement à l'épichile de son labelle,
dont le centre, en coeur, porte de nombreuses aspérités.
Floraison de mai à août. Nom catalan : inconnu. Photo prise au col de Palomera le 24/06/09. |
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Epipactis helleborine
(épipactis à larges feuilles,
épipactis helléborine) : cette
orchidée pousse dans les bois et les
forêts, rarement en pleine lumière.
Nombreuses feuilles caulinaires, les
inférieures très larges, les
supérieures de plus en plus
étroites. Inflorescence en grappe
unilatérale. Floraison de juin à
août. Nom catalan : epipactis de fulla
ampla. Photo prise dans
la forêt de Rabouillet le
16/07/07.
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Epipactis helleborine
(épipactis à larges feuilles,
épipactis helléborine) :
feuilles. Photo prise dans la
forêt de Rabouillet le
16/07/07.
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Serapias lingua (sérapias
à languette, sérapias-langue)
: plante de 10 à 30 cm poussant dans les
prés et les bois clairs. Feuilles
allongées, aiguës au sommet. Fleurs
peu nombreuses (2-6) en épi assez
lâche, avec des bractées pointues
assez longues. Sépales striés
soudés en casque masquant deux petits
pétales pointus. Labelle trilobé :
les lobes latéraux, pourpre foncé,
émergent à peine du casque, le
lobe central, allongé en langue, porte
à sa base une callosité pourpre
noir. Floraison de mai à juillet. Nom
catalan : gall llengut.
Photo prise à
Rodès (Ropidera) le
03/05/06.
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Serapias vomeracea (sérapias
à labelle allongé, sérapias
à pétales longs) : beaucoup
plus grande que la précédente (25
à 50 cm), cette espèce robuste est
souvent abondante dans les lieux herbeux
plutôt ensoleillés (en particulier
dans l'Aude), où elle fleurit d'avril
à juin. Longues feuilles allongées
et aiguës. Fleurs disposées par 3-8
en long épi, longuement
dépassées par leurs
bractées violacées. Labelle rouge
ou pourpre violacé, velu, avec deux
bosses à la base. Nom catalan : gall
longipètal. Photo
prise à Saint-Paul-de-Fenouillet le
19/05/07.
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Serapias vomeracea (sérapias
à labelle allongé, sérapias
à pétales longs) : détail d'une fleur. Photo prise à Bugarach le 26/05/10. |
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