Dryade
à huit pétales
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- Dryas octopetala L. (dryade
à huit pétales,
chênette)
- Photo prise en
août 2005 à Barèges (65),
jardin botanique du
Tourmalet.
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Le genre Dryas, de la famille des
rosacées, ne comprend qu'une espèce en
France, Dryas octopetala, la dryade à huit
pétales. C'est un sous-arbrisseau à tige
ligneuse dans sa partie inférieure, qui
croît dans les pâturages des Alpes, du Jura
et des Pyrénées, de 1200 à 2500
mètres, en principe sur sol calcaire. Les
feuilles, longuement pétiolées,
disposées en rosette, sont nombreuses. Leur limbe
est vert foncé à l'avers, le plus souvent
argenté au revers, de forme ovale,
entièrement crénelé. Les fleurs sont
solitaires à l'extrémité de
pédoncules brun rougeâtre, à poils
glanduleux. Contrairement à beaucoup d'autres
rosacées, elles n'ont pas de calicule. Le calice,
à huit ou neuf sépales, est couvert de
petits poils. La corolle, blanche, comporte huit ou neuf
pétales (diamètre moyen : 3 cm).
Très nombreuses étamines. L'ovaire est
formé de nombreux carpelles surmontés
chacun d'un style long et velu. À la
fructification, chaque carpelle devient un akène,
tandis que les styles persistants grandissent et
deviennent plumeux. Floraison de mai à
août.
Le nom de la plante évoque les dryades, nymphes
protectrices des forêts dans l'antiquité
grecque (en Scandinavie, elle pousse souvent dans les
forêts). Sous le nom de thé-des-Alpes
ou thé suisse, les feuilles ont
été fréquemment utilisées en
infusion pour combattre les troubles digestifs et la
diarrhée.
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- Dryas octopetala L. (dryade
à huit pétales,
chênette). Nom catalan :
drias. Photo prise
à Barèges (jardin botanique du
Tourmalet) en août
2005.
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