La moisson et les autres récoltes
Pendant des siècles, faire son pain fut la tâche essentielle de l'agriculteur. Le début de la moisson, fixé en Roussillon à la date hautement symbolique du 24 juin (solstice d'été), avait donc des allures de fête : une fois de plus, l'homme avait arraché à la nature sa subsistance, ses efforts étaient presque récompensés Encore fallait-il franchir les dernières étapes :
Et d'abord couper les blés, opération qui s'effectua longtemps à l'aide d'une faucille, puis de la faux. Les épis coupés étaient liés en gerbes, puis apportés sur l'aire.
Là commençait la cérémonie épuisante du battage, ou dépiquage : les plus pauvres devaient se contenter du fléau, les autres utilisant boeufs et chevaux qui tiraient de lourds rouleaux.
Restait ensuite à séparer le grain des restes de paille, des poussières et autres déchets : c'était le vannage, pour lequel on utilisait de grands cribles.
Le blé serait ensuite apporté au moulin, transformé en précieux sacs de farine, puis en pain, plus ou moins noir selon les céréales récoltées.
Dans les années 1900, la plupart des tâches ont été simplifiées par les progrès techniques, batteuses et tarares notamment. Par contre, on n'aura guère eu le temps d'apprécier les avantages des moissonneuses, apparues au moment où les céréales avaient presque entièrement disparu des plaines roussillonnaises.
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