Ressources animales et forestières
Jusqu'au milieu du XXe siècle, l'agriculteur des Aspres fut aussi viticulteur, sylviculteur et éleveur, vivant dans une sorte d'autarcie où rien n'était négligé pour subsister et améliorer l'ordinaire.
La forêt et les bois tout proches étaient riches en ressources : fagots pour le boulanger, bois utilisé pour le chauffage, mais aussi pour la confection des tonneaux ou des sabots, sans parler du charbon de bois. On avait aussi le liège, dont les gens de Céret feraient des bouchons, ou la racine de bruyère dont on ferait des ébauchons de pipes à Bouleternère.
Bois et forêts étaient aussi nécessaire aux troupeaux. Si les boeufs étaient plutôt rares, les moutons se comptaient par milliers, et chaque paysan élevait au moins une ou deux chèvres et un cochon.
D'autres enfin savaient tirer profit des abeilles, parsemant la garrigue de ruches qui fourniraient un miel très parfumé.
Si l'on ajoute les arbres fruitiers et les oliviers, les légumes potagers, le maïs, la pomme de terre, les haricots ou la betterave, on peut dire que le paysan n'avait vraiment pas le temps de s'ennuyer !
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