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La
place de Baho, avec l'ancienne porte et la
tour
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Superficie
et situation géographique
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Commune de 790 hectares,
située sur la rive gauche de la Tet. Toute la partie
nord du territoire est constituée de coteaux
dédiés à la vigne, puis, à
mesure qu'on se rapproche du village et de la
rivière, ce sont les arbres fruitiers qui
l'emportent. La commune est traversée par le ravin de
la Bula, qui se jette dans la Tet en aval de
l'agglomération. On trouve également un
important réseau d'irrigation tout autour du
village.
Communes limitrophes :
Baixas, Saint-Estève,
Villeneuve-de-la-Rivière, Le Soler, Toulouges,
Perpignan.
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Première
mention historique et origine du nom
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Baho est cité pour la
première fois en 843 sous la forme Baso, qui est sans
doute un nom de domaine formé sur un nom de personne
d'origine germanique, Badhuo (= combat). Au moyen âge,
il s'écrit le plus souvent Baso, Bason, Basone, et en
1628 on trouve la forme Bao, qui marque à la fois la
disparition totale dans la prononciation de la consonne
médiane, et sans doute aussi un déplacement de
l'accent tonique du o vers le a. Les habitants d'autrefois
ont toujours prononcé Baho en mettant l'accent
tonique sur le a. La présence en catalan d'un
ó final est donc assez mal venue, sauf à
penser que l'avis des "puristes" l'emporterait sur les
habitudes séculaires de la population.
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Les
recensements
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2006
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1999
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1990
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1982
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1901
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1836
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2874
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2519
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2027
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1672
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716
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782
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Bref
aperçu historique
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Si Baho est cité en
843, c'est qu'à cette date son territoire fut l'objet
d'un litige que l'on trancha dans les murs du
monastère voisin de Sant-Esteve. Inutile de
détailler ici les divers changements de
propriétaires entre le IXe et le Xe siècle. Il
suffit de savoir que Baho fut donné en 988 par le
comte de Cerdagne à l'abbaye de Cuixà, et que
celle-ci en conserva la seigneurie jusqu'à la
Révolution. C'est en partie grâce aux moines de
Cuixà que fut mis en place le système
d'irrigation médiéval. C'est également
à leur demande que le village fut fortifié
à partir de 1173.
Peu de choses à dire
sur l'évolution ultérieure. La population est
en constante augmentation jusqu'au milieu du XIXe
siècle, puis elle décline peu à peu.
Mais la tendance s'est nettement inversée à
partir des années 50, sous l'effet conjugué de
l'essor de l'arboriculture et de la proximité de
Perpignan.
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L'église
paroissiale
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Dédiée
à saint Vincent, elle fut consacrée en 1149.
C'est un édifice roman profondément
remanié au XVIIIe siècle. Les divers retables
datent également du XVIIIe siècle. On entre
dans l'église par un narthex apparemment
édifié à la même
époque.
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Autres
monuments et lieux à visiter
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Quelques restes de
fortifications dans le village ancien, où l'on
pénètre par un portail du XVIIe siècle
sur lequel on trouve les dates de 1663 et 1700. Contre ce
portail, un clocher-tour a été construit par
la municipalité en 1908.
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Les noms
les plus portés au XIXe siècle par ordre
d'importance
Noms
porté en 1497
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Raynalt, Sarmet, Sauret,
Morat, Astruc, Blanc, Joué, Llucia, Brezillach,
Gailly, Meig, Sanac.
Aymeriga, Coderic, Coll,
Filater, Giner, Jordana, Martí, Mayarich,
Palès, Pallicer, Sabater, Sabato, Sabolet,
Sança, Sella, Soldevila.
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Autres
lien sur le site
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Liens
internet
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Renseignements
complémentaires
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