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Vue
générale de la Bastide
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Superficie
et situation géographique
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Commune de 1562 hectares,
située à l'extrême sud-ouest des Aspres,
à la limite du Conflent et du Vallespir. Le
territoire est traversé par la route
départementale 13, ô combien sinueuse, qui
permet de relier le Conflent aux Aspres, et qui nous donne
une bonne idée de la commune. A l'est, la
rivière du Boulès, qui prend d'ailleurs sa
source à la Bastide, mais tout au sud, non loin de la
tour de Batera. D'est en ouest, de nombreuses forêts,
qui s'élèvent jusqu'au sud vers le Puig de
l'Estella (1778 mètres). C'est le domaine des
anciennes mines de fer des Menerots, situées non loin
de celles de Batera et de celles de la Pinouse. Quand on
remonte vers le nord, la végétation se fait
moins dense, jusqu'aux crêtes pelées qui
culminent à Santa Anna (1347 mètres), Un seul
noyau d'habitation, le village, mais tout autour de nombreux
mas, dont plusieurs ont un nom caractéristique des
Aspres et du Vallespir : le nom du propriétaire y est
précédé du mot Can, qui signifie "casa
d'en" (Can Gasperou, Can Ventura, Can Ambrós, Can
Correu).
Communes limitrophes : Boule
d'Amont, Prunet et Belpuig, Saint-Marsal, Corsavy, Valmanya,
Baillestavy.
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Première
mention historique et origine du nom
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Le premier nom porté
par le village fut Mollet, mentionné pour la
première fois dans les textes en 1009 sous la forme
Moletum. Ce nom désigne un lieu humide,
éventuellement marécageux (latin mollis
= mou, catalan moll).
Le nom de la Bastida
apparaît en 1267 (cella S. Michaelis de
Bastida). Il désignait au départ une
construction en bois, puis une demeure fortifiée, et,
au XIIIe siècle, une agglomération
fortifiée exempte d'un certain nombre de droits
féodaux. C'est évidemment ce dernier sens
qu'il faut retenir.
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Les
recensements
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2005
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1999
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1990
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1982
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1901
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1836
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95
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61
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64
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65
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403
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509
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Bref
aperçu historique
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La Bastide, ou plutôt
Mollet, faisait partie au Moyen Âge de la
vicomté du Vallespir. Au XIe siècle, l'abbaye
de Cuixa y possédait quelques alleux. Du XIe au XIIIe
siècle, la seigneurie fut détenue par les
familles Cortsaví-Serralonga. Le changement de nom au
XIIIe siècle correspond forcément à une
reconstruction du village, avec un certain nombre de
franchises accordées à ceux qui s'installeront
dans la nouvelle agglomération. Par la suite, la
seigneurie changera plusieurs fois de mains, les derniers
seigneurs connus (avant la Révolution) appartenant
à la famille d'Oms.
Au XVIIIe siècle, les
communautés de la Bastide et de Boule d'Amont avaient
décidé de s'unir : le 4 juin 1769, une
assemblée générale se tient dans le
fort de la Bastide, décidant de former un seul corps
municipal, composé de 18 personnes ; le premier et le
troisième consuls seraient élus parmi les
habitants de la Bastide, le second parmi ceux de Boule
d'Amont.
Le XIXe siècle est
marqué par une assez forte croissance de la
population jusqu'en 1856 (maximum de 555 habitants). Puis
commence un déclin relativement léger jusqu'n
1914, mais qui va s'accélérer nettement par la
suite : 270 habitants en 1926, 183 en 1946, 80 en 1968. Le
dernier chiffre connu (61 habitants en 1999) montre
clairement que le processus ne s'est pas inversé,
malgré l'installation de nouvelles familles ces vingt
dernières années. Il faut dire que le village
est très éloigné des centres urbains,
qu'il y fait froid en hiver et que les ressources
économiques sont limitées, contrairement
à l'époque où les mines de fer des
Menerots étaient exploitées. Par contre,
l'été, grâce aux résidents
secondaires, le village voit sa population s'accroître
assez sensiblement.
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L'église
paroissiale
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Elle est
dédiée à saint Michel. C'est un
édifice roman du XIIe siècle, qui
possède un intéressant clocher-tour
quadrangulaire. Le mobilier ne présente rien de
particulièrement passionnant. Le retable du
maître-autel date du XVIIIe siècle.
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Autres
monuments et lieux à visiter
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Le village conserve quelques
vestiges de ce qui fut autrefois le château
seigneurial. Autres vestiges (dont il ne reste quasiment
rien), ceux du château de Cristall, situé sur
un éperon du versant nord du Puig de l'Estella. A
signaler enfin les ruines de la chapelle de Santa Anna dels
Quatre Termes, au nord-ouest du territoire communal. Au sud,
la tour de Batera sert de limite avec la commune de
Corsavy.
La Bastide est le point de
départ de nombreuses balades et randonnées. On
peut ainsi gagner l'ancien ermitage des Quatre Termes depuis
le Mas d'en Touron. Depuis le col de Palomera, on pourra
atteindre les anciennes mines des Menerots et la tour de
Batera, ou, pourquoi pas, gagner à pied le col de la
Cirera et le refuge des Cortalets, avant d'entamer
l'ascension du Canigou. Enfin, les nombreuses forêts
permettront de fructueuses récoltes de champignons,
depuis les morilles printanières jusqu'aux
cèpes de l'automne.
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Les noms
les plus portés en 1841 par ordre
d'importance
Autres
listes de noms
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Laguerre, Esteve, Coste,
Souignac, Emerich, Carrère, Gaspar, Trilles, Tubert,
Ameill, Baux, Taix, Garcia, Joccabell, Oms.
1497 : Abdon (lo farrer),
Alia, Baschó, Baxilles, Calvell, Calvet, Coma,
Correu, Cubert, del Noguerol, Dercús, Martinet,
Noguereda, Otracam, Pla, Quer, Quere, Serdana, Stheva,
Ternegayre, Texidor, Veya, Vilar.
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Autres
liens sur le site
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Liens
internet
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Renseignements
complémentaires
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