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Le
portail de l'église :
détail.
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Superficie
et situation géographique
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Commune de 1442 hectares
située dans la vallée du Tech, à la
limite de la plaine roussillonnnaise, du Vallespir et des
Albères. Cette situation, à laquelle il faut
rajouter la proximité du col du Perthus avec de la
frontière espagnole, a toujours valu au Boulou
d'être un important noeud de communications. Outre la
ville proprement dite, la commune comprend l'important
établissement thermal des Bains du Boulou,
lui-même au coeur d'un ensemble touristique non
négligeable.
Communes limitrophes :
Passa, Tresserre, Montesquieu-des-Albères, Les
Cluses, Maureillas, Saint-Jean-Pla-de-Corts.
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Première
mention historique et origine du nom
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Première mention en
976 sous la forme Volone (également Volo, Volum),
puis el Voló ou lo Voló à partir du
XIVe siècle. La forme Bolo se développe au
XVIIe siècle, et la graphie sera ensuite
francisée en Boulou, ce qui correspond certes
à la prononciation du nom mais est bien
éloigné de la graphie catalane.
L'étymologie est
incertaine, même s'il y a de fortes chances pour qu'on
ait affaire à une racine prélatine (et sans
doute pré-indo-européenne) bol, vol.
Simplement il reste à savoir si cette racine
évoque une hauteur, une butte, ou au contraire un
ravin aux rives escarpées. Les deux sens sont
possibles, mais la topographie nous invite à
préférer le ravin.
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Les
recensements
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1999
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1990
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1982
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1901
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1836
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4472
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4436
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4292
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1954
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1201
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Bref
aperçu historique
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Quelques stations
néolithiques près de l'autoroute attestent un
occupation préhistorique du territoire. A la fn du
XIIe siècle, la forteresse et la seigneurie du Boulou
appartenaient à la famille de Montesquieu, qui les
tenait du roi. Après plusieurs changements, la
seigneurie fut incorporée au domaine royal au XVIe
siècle et continua d'en faire partie jusqu'à
la Révolution, même si certains seigneurs
disposaient de droits particuliers.
En 1793, l'invasion du
Roussillon par les troupes espagnoles place Le Boulou au
coeur du conflit. Une importante bataille s'y déroule
le 30 avril et le 1er mai, marquée par la victoire
des troupes de Dugommier sur celles de Ricardos.
A partir du XIXe
siècle, la vie économique de la commune
s'enrichit considérablement. Une industrie bien
particulière va se développer, celle de la
fabrication de bouchons de liège, qui prospère
encore aujourd'hui avec les établissements
Sabaté (partis vers Céret). En même
temps, les thermes, redécouverts au XVIIIe
siècle, vont être le noyau d'une
activité florissante (voir plus bas). Enfin,
n'oublions pas ce qui fut pendant de longues années
l'essentiel, l'activité douanière, avec
l'autoport et tous les services qui lui sont
liés.
C'est au Boulou
qu'arrivèrent en 1939 les premiers
républicains espagnols et les civils victimes du
franquisme. On y avait installé un camp de
concentration destiné à accueillir les femmes,
les vieiilards et les jeunes enfants.
La population n'a
cessé de se développer tout au long du XXe
siècle. Elle est aujourd'hui stable, au-dessus de
4000 habitants.
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L'église
paroissiale
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C'est un édifice
roman dédié à la Vierge, en partie
reconstruit au XIVe siècle et agrandi au XVIIe. On
notera surtout le superbe portail de marbre sculpté
du XIIe siècle, attribué au Maître de
Cabestany, mais l'intérieur contient de nombreuses
richesses, en particulier un retable gothique et plusieurs
retables baroques. La façade s'orne aussi d'une
pierre funéraire datée de 1220.
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Autres
monuments et lieux à visiter
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A visiter aussi la chapelle
romane de Sainte-Marguerite de Molars, église
paroissiale d'un ancien village mentionné en 981, et
celle de Saint-Antoine, citée au XVe siècle,
avec un beau retable de 1712. A noter aussi dans la ville
des restes de remparts.
Evidemment, l'attraction
principale du Boulou est son établissement thermal,
dont les eaux sont surtout recommandées pour les
maladies du foie et de la vésicule biliaire.
L'établissement thermal proprement dit date de 1859,
la station s'étant appelée à
l'époque Vichy-du-Midi. Plusieurs activités
annexes se sont développées : on pensera
notamment à l'eau minérale du Boulou, au
camping, à l'hôtel-restaurant et au
casino.
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Les noms
les plus portés en 1841 par ordre
d'importance
Autres
listes de noms
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Manguine, Paillissé,
Lafont, Santraille, Sales, Thibaut, Ortaffa, Calcine, Reste,
Commes, Marcé, Poujol, Grill, Noguères, Noell,
Rolland.
1497 : Abissen ou Alissen,
Bernat, Bou, Bruga, Burguera, Castelló, Cavaller,
Cocurella, Corcó, Grevol, Ferrer, Flamench, de Gleus,
Gotga, Lareda, Lossa, Martí, Martines, Massota,
Mauco, Maurell, Moner, Roig, Sala, Taverner, Volonet,
Volonge.
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Autres
liens sur le site
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Liens
internet
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La
commune en 1936
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A 20 km de Perpignan et 9 de
Céret. Altitude : 89 mètres. 2076 habitants.
Station thermale et climatique. Etablissement thermal ouvert
toute l'année.
Produits : Vin, huile,
primeurs, bouchons, liège.
Fêtes : 17 janvier, 15
août. Foire : premier dimanche de
septembre.
Curiosités :
égise du XIe siècle, portail roman en marbre
blanc avec bas-reliefs des Templiers. Pont suspendu à
une seule arche de 129 mètres d'ouverture.
- Sociétés
mutuelles : L'Humanité prévoyante, l'Union
espagnole.
- Coopérative
d'alimentation.
-
- Maire : Bousquet J-B.
Alph. Adjoint : Laurens Maurice, Coste
Etienne.
- Secrétaire de
mairie : Lachèvre Simon.
- Curé : Moner.
- Docteur : Bousquet E.
- Receveur municipal,
percepteur : Fourquet Charles.
- Contributions indirectes
: Bonnet, Cardonne.
- Facteurs : Aymerich,
Groussole.
- Chef de gare : Bonhomme.
- Instituteur : Mazeau.
Institutrice : Mlle Carrère.
- Garde : Paul Pons.
- Receveur buraliste :
Cassagne.
-
- Agriculteurs
(propriétaires) : Vilaséca, Horeau,
Thibaut, Paillès, Marcerou, Paillisse,
Paillissé, Massotte, Bousquet (maire).
- Autos : Piéchon
Marcel, Serre frères.
- Bazar : Ponceille.
- Bouchers :
Paillissé, Sors, Baills.
- Bouchons (fabr. de) :
Torrent, Bès, Société anonyme des
bouchons, Oriol, Godail, Gironeille, Nadal,
Récolta, Goss, Pous Jean, Roca et ses
fils.
- Boulangers : Arboix,
Sala, Coste, Cuffi.
- Bourreliers-selliers :
Casadamont, Moly, Poncet.
- Cafés :
Café des Sports, Café du
Théâtre, Grand Café.
- Charcutiers : Verdaguer
Augustin.
- Charrons-forgerons :
Bardes, Maille, Cabretosa
- Chaussures : Bousquet
Jh
- Coiffeurs : Decossy,
Vinyes, Ribes, Casademont, Domenge.
- Couturière :
Barris
- Courtier en marchandises
: Rolland
- Cycles :
Ségarra
- Electricien : Lloret
Isidore
- Entrepreneur :
Cullell
- Epiciers :
Paillisé, Docks méridionaux, Banès
(Vve), Nibet, La Ruche du Midi, Coopérative des
fonctionnaires, Ortaffa Louis.
- Ferblantiers : Laporte,
Léopold, Pélissier Albert.
- Fruits et primeurs
(gros) : Ortaffa Vve Cruizet, Vve
<Puigbert.
- Garage : Piéchon
Marcel, Parisiana, D. Fortuny, Sicart Albert.
- Grains :
Brédignan, Cardonne.
- Horloger-bijoutier :
Taza.
- Hôtels-restaurants
: Peyralade, Etablissement thermal, Sita, Noguès,
Sté des Eaux du Boulou, des 3 Accacias (sic),
Brun, Hôtel du Canigou.
- Pensions : Vve
Sougné, Puigbert.
- Laitiers ; Vve Fite,
Marcerou.
- Maçons : Vinyes,
Pélissier J, Caubet Ch, Pélissier et
Saleilles.
- Maréchaux-ferrants
: Coste J, Camp Henri.
- Mécaniciens :
Ségarra, Fortuni, Albert Joseph, Albert
R.
- Menuisiers : Alart,
Fons, Cruset, Diumeyro, Gibrat.
- Mercier : Vve
Bames.
- Pension de famille : Vve
Puigbert, Vve Sogner.
- Pharmacien : Torrent
A.
- Plombiers zingueurs :
Laporte L, Pélissier A.
- Pâtissier
confiseur : Salat.
- Peintre :
Mouragues.
- Professeur de piano :
Mlle Agnès Lachèvre.
- Quincaillerie :
Pagès.
- Représentant de
commerce : Rolland, Payrayre J
- Restaurant : des 3
Accacias (sic), du Centre.
- Sage-femme : Mme Rabert
Jeanne.
- Serruriers : Lloret,
Comails.
- Tailleur : Bousquet
J.
- Tonneliers : Pascot P,
Oms.
- Transports : Serre
frères (vins), Sabes Gilbert.
- Vins (négociant
en gros) : Jissien Laurent, Asparre Antoine.
- Vins (courtier en gros)
: Bousquet A, Cassagne Pierre, Paillisse
Firmin.
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