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Vue
générale du village
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Superficie
et situation géographique

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Plaque
sur un mur du village
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Commune de 2376 hectares
située au sud-est de la chaîne des
Corbières, en contact avec la plaine du Roussillon,
Calce n'est guère connu par les Catalans, car le
village se trouve à l'écart des grands axes de
communication, et l'on y accède par des routes
étroites et parfois sinueuses. Comme l'indique son
nom (voir plus bas), Calce se trouve pour l'essentiel dans
une zone calcaire, où l'on a creusé des
carrières depuis des temps très
reculés. Le territoire est limité au nord par
le cours de l'Agly. Pour le reste, il faut noter un paysage
de garrigue, d'où émergent des vignes donnant
un vin de qualité (domaine Gauby, cave
coopérative des Vignerons de Calce). C'est à
l'ouest de la commune que se trouve le célèbre
col de la Dona, objet de tant de polémiques et de
manifestations, où se sont accumulées pendant
tant d'années les ordures du département. Ces
dernières années, la commune a vu s'installer
une usine d'incinération de ces ordures, elle aussi
sujette à de nombreuses polémiques, à
croire qu'il s'agit d'une vocation !
Communes limitrophes :
Estagel, Cases-de-Pène, Baixas,
Villeneuve-la-Rivière, Corneilla-la-Rivière,
Montner.
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Première
mention historique et origine du nom
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Première mention en
843 sous les formes Calcenum et Caucenum. Par
la suite, les scribes hésitent entre les graphies
Cauce, Calcia (castrum de Calcia,
1312), Calsa, Calça. Toutes ces formes
renvoient à la même origine, le latin calx,
calcis (= la chaux). Le toponyme, si l'on en croit la
mention Calcenum, viendrait de l'adjectif bas-latin
calcenus ; la forme Calcia vient pour sa part
de l'adjectif féminin calcea. Calce est
l'équivalent du français "causse",
utilisé pour désigner un terrain calcaire.
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Les
recensements
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2006
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1999
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1990
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1982
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1901
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1836
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214
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186
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161
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124
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242
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240
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Maximum : 301 habitants (1881). Minimum : 116 habitants
(1975).
- Ne sont pas pris
en compte les recensements antérieurs à
1831.
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Bref
aperçu historique
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On l'a dit, la
première mention historique remonte à l'an
843, ce qui ne veut évidemment pas dire que le
village date de cette époque. Au début du XIVe
siècle, la seigneurie de Calce était
exercée directement par les rois de Majorque. Elle
fut cédée en 1335 à Bernat de So, puis
vendue en 1370 au "cavaller" Arnau de Verniola. En 1432 elle
est acquise par la famille du Vivier, et enfin en 1665 par
une branche de la famille d'Oms, qui la conservera
jusqu'à la Révolution. Ces renseignements,
bien maigres, gagneraient à être
complétés. Il semble cependant probable que la
population primitive n'habitait pas dans l'actuel village,
mais à proximité de l'ancienne église,
située sur une petite colline à 200
mètres de celui-ci. La construction du château
a entraîné celle de nouvelles maisons et donc
d'un nouveau village. On comptait 18 feux au milieu du XIVe
siècle, soit environ 80 habitants, mais seulement 9
feux en 1497, et 8 en 1515.
La population de Calce n'a
d'ailleurs jamais été très nombreuse,
le maximum ayant été atteint en 1881 (301
habitants). Puis on a assisté à un lent
déclin, le niveau le plus bas datant de 1975 (116
habitants). Depuis une vingtaine d'années, les
chiffres sont remontés assez sensiblement, et on
atteint maintenant la barre des 200 habitants,
dépassée lors du recensement de
2006.
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L'église
paroissiale
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Elle est
dédiée à saint Paul et a
été construite vers le XVe siècle, en
remplacement d'un édifice roman dont il reste
d'ailleurs quelques vestiges. Elle a été
restaurée en 1963, et conserve quelques retables
intéressants, dont l'un, du début du XVIIe
siècle, a été peint par l'artiste
Bathélémy Gonsalez. A noter aussi un enfeu et
une Vierge à l'Enfant du XVe
siècle.
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Autres
monuments et lieux à visiter
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Le village, très
coquet, est dominé par les importants vestiges de son
château-fort, qui semble avoir été
construit au XIIe siècle, et qui est mentionné
dans un texte de 1312. À noter aussi, dressé
fièrement devant l'église, un imposant
clocher-tour civil datant sans doute du XIXe
siècle.
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Le
clocher
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Muraille du
château
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Plus au sud, une petite
route mène au Mas de les Fonts, noyau d'habitation
mentionné en 898 (villariunculo de Fonte
Tentenata, ce dernier adjectif évoquant une
source de faible débit, peut-être une source
intermittente). C'était au moyen âge une
seigneurie indépendante, appartenant à la
famille Desfonts, possédant ses fortifications
(castrum de Fontibus, 1273) et son église,
dédiée à la Vierge. Cette église
romane est d'ailleurs encore visible aujourd'hui.
On n'oubliera pas enfin les
balades dans la garrigue environnante, avec une très
riche flore : nombreuses orchidées et superbes
glaïeuls sauvages notamment, à ne surtout pas
cueillir (espèce protégée).
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Glaïeuls
sauvages à Calce
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Les
noms les plus portés en 1841 par ordre
d'importance
Autres
listes de noms
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Pascot, Sol, Potestat,
Deloncle, Tarrieux, Delprat, Crouels, Jambert, Gazé,
Marquet, Coussino, Fons, Dies, Paillarès,
Soler.
1497 : Joan Bergua, Pere
Bergua, Ramon Cruhells, Joan Mates (de les Fonts), Jaume
Pastor, Domingo del Quero, Barthomeu Rogunyà, Miquel
Roig, Anthoni Rugunyà.
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Autres
liens sur le site
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Liens
internet
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Renseignements
complémentaires
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La
commune en 1937 (annuaire-guide des P-O, je ne suis pas
responsable des éventuelles erreurs)
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- À 16 km 100 de
Perpignan. 176 habitants. Altitude : 248
mètres.
- Service d'autobus entre
Calce et Baixas : départ de Calce à 6h45,
retour à 18h.
- Produits : vins, avoine,
amandes, miel.
- Fêtes locales : 15
janvier, 1er septembre.
- Curiosités : St
Paul le Vieux, ruines d'un château
féodal.
- Société de
secours mutuel : la Fraternelle.
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- Maire : Dr Bobo Louis.
Adjoint : Sol-Comes Jean. Conseillers : Fons Michel,
Deloncle Eugène, Baissas Henri, Morat Marcel,
Gelys Louis, Puigségur Jules, Sol
Désiré, Croueils Germain.
- Secrétaire de
mairie : Goize Henri.
- Garde : Deixonne
Joseph.
- Institutrice : A.
Coste.
- Cantonnier : Poch
Eloi.
- Régie : Marty
Jh.
- Curé :
Parnaud.
- Afficheur : Surroca
Joseph.
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- Cave coopérative
de vinification, président : Sol
Joseph.
- Modiste : Sol
Thérèse.
- Cafés : Sol
Aimé, Sol Eugène.
- Épicier :
Domenech Marguerite.
- Vins (courtier en gros)
: Figarol Célestin.
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- Hameaux : Mas de las
Fons, Mas de la Done, Mas Baudy.
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