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Vue
générale de Campoussy
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Superficie
et situation géographique
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Campoussy est un village du
Fenouillèdes, dans le canton de Sournia, à
proximité du Conflent. On y accède soit depuis
Sournia, soit depuis Prades, en empruntant la route
pittoresque de la Serra. Superficie de la commune : 1704 ha.
La commune s'étend très peu au nord du
village, où la Desix lui sert de limite. Par contre,
vers le sud, son territoire s'élargit, avec de
nombreuses zones boisées (en particulier autour de
Palmes, de son ancien château et de son église
Saint-Just), et un paysage semi-désertique où
le granit du massif de Quérigut-Millas forme parfois
de grands chaos d'où émergent des pierres
étonnantes (Roc Cornut). A la limite du Conflent, le
relief s'élève à partir du Bac de la
Coma : Coll del Tribi (1158 m), l'Estanyol (1160 m), Roca
Gelera (1110 m). Cette ligne de crêtes se poursuit
vers l'est, avec le Pic de Bau et son relais de
télévision (1025 m), ainsi que le col de
Guès (821 m).
Communes limitrophes :
Sournia, Trevillach, Tarerach, Arboussols, Eus.
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Première
mention historique et origine du nom
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Première mention en
965 sous la forme Campo Ursino, qu'on interprète
souvent à tort comme "le champ de l'ours". Il s'agit
en fait du champ d'Ursinus, nom de personne romain,
diminutif d'Ursus (ursus = ours).
Le lieu de Palmes (Palmas en
965) signifie "palmes, branches", mais aussi "jeune bois"
(d'après Basseda, Toponymie historique de Catalunya
nord).
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Les
recensements
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2005
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1999
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1990
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1982
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1896
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1836
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41
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35
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40
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33
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219
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297
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Bref
aperçu historique
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Trois dolmens (dont un
ruiné) attestent la présence de l'homme
à l'époque néolithique. Une station
néolithique a d'ailleurs été mise
à jour à Cayenne. Par la suite, il faut
attendre le Xe siècle pour avoir quelques rares
données sur l'histoire de Campoussy.
Dans son testament
rédigé en 965, le comte de Cerdagne Sunifred,
également seigneur du Fenouillèdes,
lègue au monastère de Saint-Paul de Fenouillet
l'alleu qu'il possède à Campoussy, ainsi que
son annexe de Palmes. Pourtant, en 1021, son neveu Bernat
Tallaferro est à nouveau en possession de la
seigneurie, qu'il lègue à son petit-fils Hug.
Après la séparation politique entre le
Fenouillèdes (appartenant à la France) et la
Catalogne (traité de Corbeil, 1258), on trouve
à la tête du village une famille noble dite de
Campoussy, tandis qu'une famille de Palmes occupe le
château du même nom. Au XVIIe siècle, et
Campoussy et Palmes se retrouveront entre les mains des
Casteras, également seigneurs de Sournia, mais la
situation n'est pas vraiment claire : en effet, en 1749,
Germain Campoussy, seigneur de Campoussy, réside
à Counozouls. En 1779, François Campoussy,
fils de Germain, est seigneur de Fosse. Autrement dit, il
semble que, n'ayant pas la possibilité de
résider sur place, le seigneur de Campoussy ait
confié la gestion de ses biens à son homologue
de Sournia. Le baille royal de Sournia était
d'ailleurs en même temps baille de Campoussy et de
Palmes.
La population n'a jamais
été très nombreuse, mais elle
dépassait quand même les 200 habitants au XIXe
siècle, avec un maximum de 351 habitants en 1851.
Puis la chute a été brutale, le canton de
Sournia étant très éloigné des
principaux axes de circulation. Il n'y avait plus que 14
habitants en 1968, et l'on pouvait croire à la mort
du village. Depuis, cela s'est légèrement
amélioré, même si la situation reste
préoccupante. Il a visiblement manqué ces
dernières années au canton de Sournia une
politique dynamique, permettant à chaque village
d'exploiter ses propres possibilités : or Campoussy
est un lieu de rêve pour un tourisme
d'arrière-pays intelligent, exploitant au mieux les
ressources d'un patrimoine naturel et architectural
finalement très riche.
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L'église
paroissiale
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La première mention
de cette
église
dédiée à saint Etienne remonte à
1334. L'édifice, sans doute d'abord accolé
à l'ancien château du village, fut
considérablement transformé au XVIIe
siècle, puis au XVIIIe : son retable de 1650 est
classé.
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Autres
monuments et lieux à visiter
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Certes, le village est bien
petit (à noter quand même de
très jolis puits),
mais il est le point de départ de nombreuses balades.
Il en est une qu'on ne doit surtout pas rater, c'est celle
qui conduit au château
de Palmes et
à la charmante église romane de Saint-Just (de
là, on peut gagner le Conflent par le GR.36, en
passant par le col de Guès). Au hasard d'autres
promenades, on peut découvrir de nombreuses cabanes
en pierres sèches. Mais, si l'on suit le trajet de la
route départementale qui joint Sournia à
Prades, on aura bien d'autres occasions de s'enthousiasmer :
c'est d'abord le superbe dolmen
de la Font de l'Arca,
dont la dalle de couverture est ornée de nombreuses
cupules. Un peu plus loin, le curieux mégalithe
naturel du Roc
Cornut dresse sa
silhouette inattendue au-dessus d'autres blocs granitiques.
Puis on arrive à Cayenne, avec un autre dolmen bien
conservé. Par contre la fameuse Peira Dreta n'est pas
un menhir, mais un accident de la nature. La route qui
continue de descendre vers Prades est superbe et peu
fréquentée : si vous ne l'avez jamais
empruntée, n'hésitez pas, et pensez à
vous arrêter le plus souvent possible, car là
encore d'autres balades s'offrent à vous, par exemple
celle qui conduit au Coll del Tribi.
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Les noms
les plus portés en 1841 par ordre
d'importance
Autres
listes de noms
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Gaubert, Vignaud, Baillette,
Chambeu, Sivieude, Boyer, Dumons, Grieu, Commenge, Fabresse,
Jouret, Fourq, Capela, Izard.
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Autres
liens sur le site
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Liens
internet
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Renseignements
complémentaires
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