Céret,

Ceret

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La Font dels Nou Raigs (des neuf jets)

Superficie et situation géographique

Première mention historique et origine du nom

Les recensements

1999

1990

1982

1901

1836

7549

7285

6798

3840

3302

Bref aperçu historique

L'église paroissiale

Dédiée à saint Pierre, elle est citée dès l'an 814, mais a évidemment été reconstruite à diverses reprises. La bâtiment actuel date pour l'essentiel de la première moitié du XVIIIe siècle. On a conservé de l'époque médiévale le clocher-tout quandrangulaire et le beau portail gothique de la façade occidentale (XIVe siècle). Si l'extérieur a été entièrement restauré, il n'en est pas de même à l'intérieur, où presque tout reste à faire. A noter cependant la restauration du superbe retable du Rosaire. Le retable du maître-autel est tardif (1809), et a été construit selon la mode des retables à baldaquin. Plusieurs autres retables attendent d'être restaurés, dont celui de l'Immaculée Conception (1656). Retour à l'extérieur, avec deux plaques funéraires (1284 et 1304) et une inscription concernant la construction de la porte (1398).

Autres monuments et lieux à visiter

En partant de l'église, il ne faut que quelques mètres pour arriver à la font dels nou raigs (fontaine des neufs jets), qui date du XVe siècle. De là, on peut se promener au gré de sa fantaisie dans les rues du vieux Céret. Les remparts ont été détruits au XIXe siècle, mais on a conservé la porte de France (à laquelle est accolée une superbe maison qui tombe malheureusement en ruines) et la porte d'Espagne, entièrement restaurée. En allant d'une porte à l'autre, on est forcément impressionné par les hauts platanes dont pas un n'a poussé droit, et qui donnent tout leur charme aux rues les plus fréquentées de la ville. Bien entendu, la visite du musée d'Art moderne est indispensable (voir plus bas), ainsi que celle des diverses galeries d'art. N'oublions pas, toujours dans le centre, le très beau monument aux morts sculpté par Maillol.

L'animation est constante dans cette sous-préfecture dynamique. Le marché du samedi matin attire une foule considérable, de même que les arènes, où alternent spectacles tauromachiques et festivals de sardane. A noter aussi, depuis quelques années, les Méditerranéennes de Céret, dédiées aux musiques venues de tout le bassin méditerranéen.

Au bas de la ville, sur le Tech, le célèbre pont du Diable (XIVe siècle) est un très bel ouvrage agrémenté d'une légende voulant que le Diable ait fini la construction de l'ouvrage, en échange de la première âme qui passerait sur le pont. Les habitants ont fait passer un chat noir (certains parlent d'un chien), et le Diable, dépité, a précipité dans les eaux la clé de voûte du pont.

Un belle promenade est à faire au Balcon de Céret, par une petite route partant de la place des Tilleuls. Plus on monte, plus les points de vue sont merveilleux (une balade à ne pas faire en voiture, ce serait du gâchis). Et puis Céret, c'est aussi l'ancien couvent des capucins dédié à saint François, l'ancien hôpital Saint-Pierre, et surtout l'ermitage de Saint-Ferréol, que l'on atteint en empruntant la route du col de Llauró. Là encore, on a de très beaux points de vue. La chapelle date du XVIIe siècle, son chevet est curieusement tourné vers l'ouest. Elle contient de nombreux ex-voto. A noter aussi les avant-toits en tuiles peintes.

J'ai certainement oublié bien des choses, mais la richesse des lieux explique sans doute ces oublis.

Les noms les plus portés en 1841 par ordre d'importance

Autres listes de noms

Coste, Mas, Roca, Farré, Llobet, Justafré, Xambo, Pons, Guisset, Tarris, Delclos, Marill, Soler, Miquel, Vilacèque, Auzeill, Badenne.

 

1497 (fogatge, liste incomplète) : Abbat, Adzuir, Amich, Amiga, Ams, Anglès, Ayguals, Balle, Bastó, Blanch, Bo, Bolaus, Bosch, Bost, Cabronià, Canavet, Cansina, Carbonell, Carrera, Casanova, Cassà, Castellana, Castenyeda, Christià, Ciffré, Coma, Corquó, Corquona, Cortida, Cossa, Devesa, Draper, Duran, Ferrer, Figueres, Flors, Fornacha, Fosmanya, Frageneda, Frexa, Galvanyet, de la Ganaiga, Gascó, Genís, Gibert, Gili, Glori, Gomara, Hom, Jordà, Lansa, Laynes, Lobet, Lombarda, Lorigo, Luch, Macella, Manlló, March, Martell, Martí, Masquart, Mastart, Mates, Maurí, Mayoral, Mercader, Mercella, Miquel, Mir, Molner, Mondó, Monera, Mora, Morench, Morer, Nicholau, Oliver, Omells, Pagès, Pança, de la Pera, Peracolls, Peray, de Petra, Piquer, Plana, Poal, Porter, Prats, Prim, Puig, Puigcarrió, Puigmitga, Puiol, Quera, Rehador, Reig, Riba, Ribera, Riera, Ripoll, Rocha, Rodés, Rodrés (du Boulou), Roig, Roura, Roure, Roydi, Royrich, Royros, de la Sala, Sallellers, Salvany, Sanct Pere, Santol, Sarroya, Sastre, Savoya, Serma (ou Berber), Serra, Soli, Stor, Telo, Terriç, Terris, Teules, Texidor, Thor, Tragart, Trauquer, Vedrier, Verger, de Revel, Viader, Vilar, Vilasecha, Viver.

Autres liens sur le site

Liens internet

Renseignements complémentaires

Les peintres à Céret

Deux villes de notre département ont attiré de nombreux peintres prestigieux : Collioure et Céret. Si pour Collioure tout commence en 1905, avec la venue de Matisse et Derain et les débuts du fauvisme, à Céret l'aventure débute en 1910, lorsque s'établit dans la ville le peintre et sculpteur Manolo Hugué, grand ami de Picasso. Ce dernier vient le voir en 1911, et sera bientôt rejoint par Braque et par le poète Max Jacob. Pendant deux ou trois ans, Braque et Picasso vont réaliser quelques-uns des chefs-d'oeuvre du cubisme, au point qu'on a pu dire de Céret qu'elle était "la mecque du cubisme". A la même période, Juan Gris et Auguste Herbin viennent également peindre à Céret.

La première guerre met fin à cette expérience, mais en 1919 d'autres peintres se retrouvent à Céret. Parmi eux, les lithuaniens Chaïm Soutine et Pinchus Krémegne, deux expressionnistes qui vont peindre Céret sous toutes ses coutures. A noter aussi la présence du cubiste André Masson. Par la suite, d'autres artistes fréquenteront Céret. Citons notamment March Chagall, Raoul Dufy, ou encore Marquet et Cocteau.

C'est en 1950 que Pierre Brune, installé à Céret depuis 1916, fonde le musée d'Art moderne : à cette occasion Picasso et Matisse lui ont fait don de nombreuses oeuvres. En 1953, Picasso revient à Céret, et offre au musée la fameuse série de coupelles sur la tauromachie, réalisée à Vallauris.

A partir de 1983, le musée prend un nouvel essor. D'importantes sommes lui sont consacrées, et il sera entièrement reconstruit. L'artiste catalan Antoni Tàpies, auquel une salle est consacrée, réalise en façade deux oeuvres en carreaux de lave de Volvic. Des expositions prestigieuses ont lieu chaque année. Notons enfin, depuis les années 90, la présence d'un superbe tableau de Picasso de la période bleue : le portrait de Corina Pere Romeu.

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