Autres
monuments et lieux à visiter
|
En partant de
l'église, il ne faut que quelques mètres pour
arriver à la font dels nou raigs (fontaine des neufs
jets), qui date du XVe siècle. De là, on peut
se promener au gré de sa fantaisie dans les rues du
vieux Céret. Les remparts ont été
détruits au XIXe siècle, mais on a
conservé la porte de France (à laquelle est
accolée une superbe maison qui tombe malheureusement
en ruines) et la porte d'Espagne, entièrement
restaurée. En allant d'une porte à l'autre, on
est forcément impressionné par les hauts
platanes dont pas un n'a poussé droit, et qui donnent
tout leur charme aux rues les plus fréquentées
de la ville. Bien entendu, la visite du musée d'Art
moderne est indispensable (voir plus bas), ainsi que celle
des diverses galeries d'art. N'oublions pas, toujours dans
le centre, le très beau monument aux morts
sculpté par Maillol.
L'animation est constante
dans cette sous-préfecture dynamique. Le
marché du samedi matin attire une foule
considérable, de même que les arènes,
où alternent spectacles tauromachiques et festivals
de sardane. A noter aussi, depuis quelques années,
les Méditerranéennes de Céret,
dédiées aux musiques venues de tout le bassin
méditerranéen.
Au bas de la ville, sur le
Tech, le célèbre pont du Diable (XIVe
siècle) est un très bel ouvrage
agrémenté d'une légende voulant que le
Diable ait fini la construction de l'ouvrage, en
échange de la première âme qui passerait
sur le pont. Les habitants ont fait passer un chat noir
(certains parlent d'un chien), et le Diable,
dépité, a précipité dans les
eaux la clé de voûte du pont.
Un belle promenade est
à faire au Balcon de Céret, par une petite
route partant de la place des Tilleuls. Plus on monte, plus
les points de vue sont merveilleux (une balade à ne
pas faire en voiture, ce serait du gâchis). Et puis
Céret, c'est aussi l'ancien couvent des capucins
dédié à saint François, l'ancien
hôpital Saint-Pierre, et surtout l'ermitage de
Saint-Ferréol, que l'on atteint en empruntant la
route du col de Llauró. Là encore, on a de
très beaux points de vue. La chapelle date du XVIIe
siècle, son chevet est curieusement tourné
vers l'ouest. Elle contient de nombreux ex-voto. A noter
aussi les avant-toits en tuiles peintes.
J'ai certainement
oublié bien des choses, mais la richesse des lieux
explique sans doute ces oublis.
|
Les noms
les plus portés en 1841 par ordre
d'importance
Autres
listes de noms
|
Coste, Mas, Roca,
Farré, Llobet, Justafré, Xambo, Pons, Guisset,
Tarris, Delclos, Marill, Soler, Miquel, Vilacèque,
Auzeill, Badenne.
1497 (fogatge, liste
incomplète) : Abbat, Adzuir, Amich, Amiga, Ams,
Anglès, Ayguals, Balle, Bastó, Blanch, Bo,
Bolaus, Bosch, Bost, Cabronià, Canavet, Cansina,
Carbonell, Carrera, Casanova, Cassà, Castellana,
Castenyeda, Christià, Ciffré, Coma,
Corquó, Corquona, Cortida, Cossa, Devesa, Draper,
Duran, Ferrer, Figueres, Flors, Fornacha, Fosmanya,
Frageneda, Frexa, Galvanyet, de la Ganaiga, Gascó,
Genís, Gibert, Gili, Glori, Gomara, Hom,
Jordà, Lansa, Laynes, Lobet, Lombarda, Lorigo, Luch,
Macella, Manlló, March, Martell, Martí,
Masquart, Mastart, Mates, Maurí, Mayoral, Mercader,
Mercella, Miquel, Mir, Molner, Mondó, Monera, Mora,
Morench, Morer, Nicholau, Oliver, Omells, Pagès,
Pança, de la Pera, Peracolls, Peray, de Petra,
Piquer, Plana, Poal, Porter, Prats, Prim, Puig,
Puigcarrió, Puigmitga, Puiol, Quera, Rehador, Reig,
Riba, Ribera, Riera, Ripoll, Rocha, Rodés,
Rodrés (du Boulou), Roig, Roura, Roure, Roydi,
Royrich, Royros, de la Sala, Sallellers, Salvany, Sanct
Pere, Santol, Sarroya, Sastre, Savoya, Serma (ou Berber),
Serra, Soli, Stor, Telo, Terriç, Terris, Teules,
Texidor, Thor, Tragart, Trauquer, Vedrier, Verger, de Revel,
Viader, Vilar, Vilasecha, Viver.
|
Renseignements
complémentaires
|
Les peintres
à Céret
Deux villes de notre
département ont attiré de nombreux peintres
prestigieux : Collioure et Céret. Si pour Collioure
tout commence en 1905, avec la venue de Matisse et Derain et
les débuts du fauvisme, à Céret
l'aventure débute en 1910, lorsque s'établit
dans la ville le peintre et sculpteur Manolo Hugué,
grand ami de Picasso. Ce dernier vient le voir en 1911, et
sera bientôt rejoint par Braque et par le poète
Max Jacob. Pendant deux ou trois ans, Braque et Picasso vont
réaliser quelques-uns des chefs-d'oeuvre du cubisme,
au point qu'on a pu dire de Céret qu'elle
était "la mecque du cubisme". A la même
période, Juan Gris et Auguste Herbin viennent
également peindre à Céret.
La première guerre
met fin à cette expérience, mais en 1919
d'autres peintres se retrouvent à Céret. Parmi
eux, les lithuaniens Chaïm Soutine et Pinchus
Krémegne, deux expressionnistes qui vont peindre
Céret sous toutes ses coutures. A noter aussi la
présence du cubiste André Masson. Par la
suite, d'autres artistes fréquenteront Céret.
Citons notamment March Chagall, Raoul Dufy, ou encore
Marquet et Cocteau.
C'est en 1950 que Pierre
Brune, installé à Céret depuis 1916,
fonde le musée d'Art moderne : à cette
occasion Picasso et Matisse lui ont fait don de nombreuses
oeuvres. En 1953, Picasso revient à Céret, et
offre au musée la fameuse série de coupelles
sur la tauromachie, réalisée à
Vallauris.
A partir de 1983, le
musée prend un nouvel essor. D'importantes sommes lui
sont consacrées, et il sera entièrement
reconstruit. L'artiste catalan Antoni Tàpies, auquel
une salle est consacrée, réalise en
façade deux oeuvres en carreaux de lave de Volvic.
Des expositions prestigieuses ont lieu chaque année.
Notons enfin, depuis les années 90, la
présence d'un superbe tableau de Picasso de la
période bleue : le portrait de Corina Pere
Romeu.
|