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Sommet
de la colline de Montou
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Vue
générale du village
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Superficie
et situation géographique
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D'une superficie de 414
hectares, la commune est née en 1856, date de sa
séparation d'avec Corbère. Elle s'étend
des contreforts des Aspres à la plaine du Riberal,
traversée par le canal de Corbère d'ouest en
est, et par le torrent de Sant Julià, qui devient la
Comalada en entrant dans la commune, du sud au nord.
L'essentiel du territoire se situe en plaine, où les
vergers, essentiellement de pêchers, sont très
nombreux. A noter cependant le massif calcaire de Montou
(291 mètres), où l'on trouve à la fois
des grottes (avec de nombreux vestiges
préhistoriques) et un superbe tracé de
moto-cross. Le village se trouve en plaine, sur la route
d'Ille-sur-Tet à Thuir.
Communes limitrophes :
Corbère, Millas, Camélas.
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Première
mention historique et origine du nom
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Pour l'explication de
Corbère, voir la
page de Corbère.
Quant au mot "Cabanes", il est trompeur : d'abord, il
devrait être écrit au singulier ("la Cabane"),
ensuite il n'a rien à voir avec une quelconque
cabane. Il renvoie en effet à une auberge
(également relais de poste) située sur
l'ancien Camí Real qui, venu de Perpignan, gagnait
Bouleternère. Première mention en 1445 :
"cabana sive hospicium". Cette auberge, située
près du canal de Corbère, a été
détruite en 1987 pour faire place à un
parking.
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Les
recensements
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1999
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1990
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1982
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1901
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1856
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850
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663
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535
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514
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496
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Bref
aperçu historique
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Le territoire de la commune
était habité dès les temps
préhistoriques. Un dolmen a été
détruit lors de la construction de la piste de
moto-cross, mais les grottes de Montou, dont les fouilles on
été initiées par Pierre Ponsich, puis
continuées par Françoise Claustre, ont permis
de mettre à jour un important matériel allant
du Néolithique jusqu'à l'âge des
métaux.
On l'a dit plus haut, la
cabane de Corbère est mentionnée au XVe
siècle, tout comme le moulin voisin. Il est plus
difficile de savoir à quel moment un village s'est
constitué auprès de la cabane et du moulin. Ce
village existait en tout cas au XVIIe siècle, tout
comme son église : en 1629 a lieu le baptême
d'une cloche "en las Cabanesde Corbera y en la Capella de
Sta Magdalena". On remarquera le terme "chapelle"
(capella), qui nous montre qu'on n'a pas encore
affaire à une paroisse, ni même à ce que
l'on appelait sous l'Ancien Régime une
"succursale".
Par la suite, le village a
continué à se développer, et ses
rapports avec Corbère sont devenus de plus en plus
tendus, jusqu'à la rupture de 1856, sur laquelle on
trouvera par ailleurs un
long texte très
explicite. Par la
suite, les deux communes ont connu des existences
parallèles, mais, depuis quelques années,
elles semblent avoir pansé leurs blessures,
même si le souvenir des anciens affrontements n'a pas
totalement disparu.
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L'église
paroissiale
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Dédiée
à sainte Madeleine, elle est mentionnée pour
la première fois en 1629. C'est un édifice de
plan rectangulaire, ne possèdant qu'une nef
dépourvue de chapelles latérales. Elle fut
transformée et agrandie à la fin du XIXe
siècle, époque de la construction de son
clocher (1882). Le retable du maître-autel, sans doute
du milieu du XVIIe siècle, présente dans sa
niche centrale une statue de Marie-Madeleine (XVIIe
siècle), entourée d'une Vierge et d'un saint
Joseph plus tardifs. A noter, sur la gauche de la nef, deux
petites statues d'une facture assez maladroite (fin XVIIe
siècle ?) représentant une Madeleine
échevelée avec son vase à parfum et une
sainte Cécile reconnaissable à l'orgue qu'elle
tient de sa main gauche. Autres éléments
remarquables : un bénitier du XVIIe siècle, un
Christ en croix et une statue-mannequin de la Vierge des
Douleurs (XVIIIe siècle).
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Autres
monuments et lieux à visiter
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Quelques jolies rues dans le
village, beaucoup plus tranquille depuis que la route de
Thuir à Ille le contourne. A noter l'ancien moulin,
le long du canal de Corbère. Bien entendu, il faut
monter sur la colline de Montou, même si on n'a que
très peu de chances de pouvoir accéder aux
grottes préhistoriques. Mais les chemins sont
nombreux, et le site ne manque pas de charme. Voir aussi la
fiche
de Corbère.
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Les
noms les plus portés en 1841 par ordre
d'importance
Autres
listes de noms
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Aucune donnée
séparée. Voir
Corbère.
Quelques noms relevés
en 1843 (liste incomplète) : Bonafos, Bousquet,
Brial, Cubri, Poull, Pull, Ronde.
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Autres
liens sur le site
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- Lieux
à visiter : Corbère
- Les
communes du département :
Corbère.
- Cartes
postales anciennes : Corbère et
Corbère-les-Cabanes
- Cartes
postales anciennes et agricoles : liste
complète.
- Les
histoires qui font l'Histoire : La sagesse de nos
ancêtres
- Les
histores qui font l'Histoire : Quand deux communes se
séparent
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Liens
internet
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La
commune en 1937 (annuaire-guide des P-O)
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A 19 km de Perpignan. 501
habitants. Superficie : 413 hectares.
Produits : Huiles, vins,
fourrages, grains.
Curiosités : Ancien
château-fort. Grottes de Montou à 15 minutes de
la commune.
Sociétés
mutuelles : l'Union, l'Avenir.
Maire : Ville Paul.
Adjoint : Brial-Coste Jean. Conseillers :
Molins J, Romeu J, Grau M, Ausseil-Barbaza J, Rebardy Jh,
Coste Jh, Bonafos G, Fabresse E, Paraire Jh, Llagonne
L.
Instituteur :
Cantalloube. Institutrice : March.
Bouchers : Grando,
Solère. Boulangers : Pull, Soucarrat.
Bourrelier : Poutou Jh. Cafés :
Cazeilles, Ponsich. Charron : Planeilles.
Coiffeurs : Talau, Pull. Cordonnier : Bournet
P. Couturières : Gran, Lleu, Brial.
Epiciers : Doutres, Capdellayre, Rebardy, Rouget,
Radondy, Coopérative Alimentaire, Union des
Coopérateurs. Forgeron : Planeilles.
Maçon : Llagonne. Sellier : Pontou.
Tabacs : Rouget. Tonnelier : Lleu.
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