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- Ruines
du château de Fenouillet
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Superficie
et situation géographique
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Fenouillet est une commune
de 1875 hectares, située comme son nom l'indique en
Fenouillèdes. La façon la plus simple d'y
accéder est de prendre la route qui, depuis
Caudiès-de-Fenouillèdes, mène à
l'emitage de N.-D. de Laval. La route continue vers
Fenouillet et la forêt de Boucheville, qui occupe une
bonne partie du territoire communal. C'est dans cette
forêt que se situent les points culminants de
Fenouillet : le Roc de Boucheville (1247 mètres,
limite avec Gincla et Vira), le Pech de Fraissinet (1173
mètres), le col de Tulla (932 mètres), ou
encore le Roc d'en Pelhofo (1105 mètres). Le
principal noyau d'habitation est le hameau de La Vilasse,
où se trouvent la mairie et l'église, mais la
route continue vers d'autres petits hameaux, ceux du Moulin,
des Nauters et des Bordes.
Communes limitrophes :
Caudiès-de-Fenouillèdes, Fosse, Vira,
Montfort, Gincla, Puilaurens.
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Première
mention historique et origine du nom
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Le nom est indissociable de
celui de la région du Fenouillèdes,
mentionnée en 842 sous la forme Pagus
Fenuletus. Le village est lui-même cité au
XIe siècle (Castellum Fenolieto). On y voit
généralement un lieu où pousse le
fenouil (latin feniculum), mais il n'est pas interdit
de penser au foin (voir la page de Saint-Paul
de Fenouillet).
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Les
recensements
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Année
:
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1999
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1990
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1982
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1896
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1836
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Habitants :
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67
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76
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67
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139
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228
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Bref
aperçu historique
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Fenouillet a connu quelques
siècles glorieux, son château ayant
été à partir du XIe siècle la
résidence des vicomtes de Fenouillet (la
vicomté avait été créée
à la fin du Xe siècle). Ce château est
déjà mentionné en 1021, et il jouait un
rôle stratégique important, dominant les gorges
de Saint-Jacques et d'anciennes voies de communication. Les
lieux étaient aussi surveillés par les
châteaux de Sabarda et de Castelfizel. Avec la
croisade des Albigeois puis le traité de Corbeil
séparant la France et le Roussillon (1258), la
situation se modifie considérablement : d'une part le
vicomte Pierre de Fenouillet quitte le Fenouillèdes
pour le Roussillon, où sa famille détiendra
notamment les seigneuries d'Ille, de Canet et de Castelnou ;
de l'autre le château cesse de jouer son rôle
stratégique, et il ne semble pas que les
Français l'aient particulièrement entretenu.
Il sera de toute façon brûlé et
rasé en 1595 sur ordre du duc de
Ventadour.
A cette époque,
Fenouillet n'était pas une paroisse
indépendante et était rattaché à
Caudiès, alors ville royale. Le village acquiert son
autonomie en 1702. On ne sait pas grand-chose sur lui, sinon
que la population n'y a jamais été très
nombreuse ni très riche. Le maximum est atteint en
1836 avec 228 habitants, l'exode rural commençant
dès la seconde moitié du XIXe siècle :
139 habitants en 1896, 109 en 1926, 72 en 1954. Depuis, la
population semble stable aux alentours de 70
habitants.
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L'église
paroissiale
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Dédiée
à saint Pierre, elle se trouve dans le hameau de la
Vilasse. Contrairement aux apparences (abside
semi-circulaire), ce n'est pas une église romane,
puisqu'elle date du début du XXe siècle,
remplaçant un édifice plus ancien. Elle
conserve trois chapiteaux du XIIe siècle, dont deux
servent de support au bénitier et aux fonts
baptismaux.
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Autres
monuments et lieux à visiter
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Bien entendu, on visitera le
château, qui a été ces dernières
années l'objet de relevés
détaillés, de sondages et de fouilles, ainsi
que d'une réhabilitation des ruines. Ce château
est également appelé château
Saint-Pierre, sans doute parce qu'un monastère
bénédictin portant ce nom s'y était
implanté au début du XIe siècle. Il
possédait son église, dont l'abside est encore
visible.
Depuis le hameau de la
Vilasse, un chemin permet de gagner les restes du
château
de Sabarda,
bâti sur un éperon rocheux. Ce chemin continue
vers la forêt de Boucheville, que l'on peut atteindre
par d'autres endroits, notamment le col de Tulla. On ne se
lasse jamais de cette forêt, qui offre à chaque
saison un visage différent. Au moment où
j'écris ces lignes, le printemps est bien
entamé, et le sol se recouvre d'immenses tapis de
narcisses. Les morilles sortent également, mais seuls
quelques initiés savent où les
trouver.
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Les
noms les plus portés en 1841 par ordre
d'importance
Autres
listes de noms
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Mérou,
Balmigère, Jourda, Debat, Doumerg, Abatut,
Bès, Régné, Roucaché, Marsal,
Bosq, Ribes.
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Autres
liens sur le site
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Liens
internet
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Le
château de Fenouillet sur le site
cathares.org
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La
commune en 1937 (annuaire-guide des P-O)
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A 57 km de Perpignan. 77
habitants. 561 mètres; 1876 hectares.
Fête locale : 30
novembre.
Maire : Jalibert
Etienne. Adjoint : Marcérou R.
Conseillers : Balmigère P, Mérou J,
Cassaneuil B, Jalibert P, Roucaché Fr, Delmas P,
Ribes P, Marcerou R, Payrard F.
Secrétaire de
mairie : Jalibert Jules. Instituteur : Vaquer
Sébastien.
Agriculteurs
(propriétaires) : Mérou J, Mérou D,
Bès, Ribes, Ruffat, Marcerou Raymond, Payard,
Mérou Paul.
Châteaux : Sabarda,
St-Pierre (ruines), communal.
Hameaux : La Villasse, Les
Bordes, Les Nantès, Le Moulin, La Coume, Les
Adouts.
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