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- Le
village de Fosse (partie haute)
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Superficie
et situation géographique
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Fosse est une petite commune
de 443 hectares, située en Fenouillèdes, au
sud-est de Caudiès et non loin de la forêt de
Boucheville. Le village est divisé en deux parties :
d'une part Fosse proprement dit (ou encore le village du
haut), formé de quelques maisons au pied d'un
éperon calcaire appelé la Roque (691
mètres) ; de l'autre le hameau des Cabanes (le
village du bas), où se trouve la mairie. Autre lieu
habité, au sud, la borde de Perles, sur la petite
route conduisant à Vira, qui fut au Moyen Âge
un fief assez important. La commune est traversée par
la Matassa, affluent de la Désix venu de la
forêt de Boucheville.
Communes limitrophes :
Caudiès-de-Fenouillèdes,
Saint-Paul-de-Fenouillet, Saint-Martin, Le Vivier, Vira,
Fenouillet.
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Première
mention historique et origine du nom
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Le lieu est mentionné
en 1395 sous la forme Foça, la graphie
Fosse s'imposant à partir du XVIIe
siècle. Le fait de ne disposer d'aucune forme
vraiment ancienne entraîne forcément un risque
d'erreur, mais on a en principe affaire à un toponyme
désignant une fosse, un fossé,
éventuellement un canal.
Perles est pour sa part
cité dès 889 sous la forme Petrolas,
toponyme ayant le sens de lieu pierreux (latin petra
+ suffixe -ola). Enfin, les Cabanes apparaissent dans
les textes dès 1011 (Cabannas, du bas-latin
capanna = cabane, maison rudimentaire).
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Les
recensements
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Année
:
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1999
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1990
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1982
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1896
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1836
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Habitants :
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41
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34
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50
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125
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137
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Bref
aperçu historique
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Les premiers renseignements
connus concernent Perles : en 889, le lieu est
mentionné comme possession de l'abbaye
Saint-Polycarpe de Razès. D'autres
établissements religieux y possédèrent
aussi des terres, notamment l'abbaye de Saint-Michel de
Cuixà et le monastère de Saint-Martin-Lys. Le
village était cependant très peu peuplé
: trois feux en 1375, un seul en 1395. Au XVIIIe
siècle, le seigneur était Charles de
Thésan du Luc. Une enquête menée en 1754
nous apprend qu'il y a à Perles un château
ruiné et un jardinier, ainsi qu'un moulin à
farine.
Le lieu des Cabanes est
cité en 1011 comme possession de l'abbaye de
Cuixà. Un texte daté de 1347 montre que les
Cabanes sont alors une paroisse, avec une église
dédiée à saint Assiscle. Cette
même église, aujourd'hui disparue, était
devenue simple chapelle dans un texte de 1750.
Quant à Fosse, on
sait qu'en 1686 la seigneurie en était détenue
par le baron de Sournia, qui avait le droit de
haute-justice. Il y avait environ 50 habitants en 1700, puis
80 en 1750. Ce chiffre a augmenté dans la
première moitié du XIXe siècle, avec un
maximum de 137 habitants en 1836. Par la suite, la
population n'a cessé de baisser, malgré
quelques efforts pour repeupler le village dans les
années 1970-80.
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L'église
paroissiale
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Située dans le
village du haut, c'est un petit édifice tout blanc
sur lequel on ne sait pas grand-chose. On prétend
qu'elle serait d'origine romane, mais tout laisse penser
qu'elle a été construite beaucoup plus
tardivement, sans doute au XVIIIe siècle
(l'église primitive était aux Cabanes, mention
en 1347). Elle est dédiée à saint
Assiscle et sainte Victoire, célèbres martyrs
espagnols qui auraient été torturés
à Cordoue en 303. Refusant d'adorer les idoles
païennes, ces deux chrétiens, qui étaient
frère et soeur, eurent à subir une terrible
succession de souffrances : on les jeta avec une pierre au
cou dans les eaux du Guadalquivir, on les fit brûler
à petit feu, mais chaque fois les anges venaient les
secourir. Finalement Assiscle fut décapité,
tandis que sa soeur était criblée de
flèches, après qu'on lui eut coupé la
langue et les seins.
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Autres
monuments et lieux à visiter
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Peu de choses à voir
dans le village. Par contre, les chemins ne manquent pas
pour des balades dans les lieux environnants. Vers le nord,
on peut grimper vers la couillade de Ventefarine. Vers le
sud-ouest, on gagnera la forêt de Boucheville, soit
par une piste partant des Cabanes, soit par la petite route
qui, partant de l'ancien moulin, conduit jusqu'à Vira
en passant par la borde de Perles.
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Les
noms les plus portés en 1841 par ordre
d'importance
Autres
listes de noms
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Pélissier, Marsal,
Caïre, Fillol, Pous, Rapidel, Delmas, Fabre, Sire,
Doutre, Jouret.
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Autres
liens sur le site
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Liens
internet
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La
commune en 1937 (annuaire-guide des P-O)
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A 50 km de Perpignan. 100
habitants. Altitude : 487 mètres. Superficie : 340
hectares (?).
Produits :
céréales, fourrages, vigne.
Fête : dimanche
après le 16 novembre.
Maire :
Pélissier A. Adjoint : Pélissier F.
Conseillers : Rapidel J, Jourret Z, Gence J,
Pélissier Fr, Mérou Jh, Caïre Ant,
Rapidel P, Pons D, Ribeil Louis.
Principaux
propriétaires : A. Pélissier, Rapidel,
Caïre, Mérou, Jouret.
Epicier :
Pélissier Jean. Md de bestiaux :
Pélissier Alexis. Maréchal-ferrant :
Poumès Léonce. Meunier : Fabre
Pierre.
Institutrice : Mlle
Pla.
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