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- L'église
paroissiale (cliquer sur
l'image)
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Superficie
et situation géographique
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Glorianes est une commune de
1872 hectares située à la limite du
Bas-Conflent et des Aspres. C'est une zone où
l'habitat était traditionnellement dispersé,
avec de nombreux mas et hameaux pour la plupart
abandonnés aujourd'hui. Le village lui-même est
très peu peuplé. On y accède par une
route étroite et sinueuse partant de Rigarda. Le
relief s'élève nettement vers le sud,
atteignant 1347 mètres à Sainte-Anne et 1307
mètres au Puig Subirana. Deux rivières
descendent du sud vers le nord : à l'ouest celle de
Glorianes, à l'est celle de Croses.
Communes limitrophes : La
Bastide, Boule-d'Amont, Rodès, Rigarda, Joch,
Finestret, Baillestavy.
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Première
mention historique et origine du nom
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La première mention
connue, Gluvianas, date de 1011. Tout au long du
Moyen Âge, on trouve surtout la forme
Glosianes, peu à peu concurrencée par
Glorianes (phénomène de rhotacisme
favorisé par le rapprochement avec le mot
gloria). Difficile d'avoir une certitude sur
l'origine du nom : la graphie de 1011, si elle est conforme
à la réalité, paraît renvoyer au
nom d'homme latin Cluvius (suivi du suffixe
-anas fréquent dans les noms de domaines
gallo-romains). On a aussi envisagé le nom
Claudius, mais aucune forme ancienne ne mentionne la
présence d'un d intervocalique.
Parmi les anciens lieux
habités, Arenyanes renvoie sans doute au nom de
personne Arenius, tandis que Sofrunys renvoie
à Sophronius.
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Les
recensements
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Année
:
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2006
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1999
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1990
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1982
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1901
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1836
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Habitants :
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21
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23
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20
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13
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132
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253
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Bref
aperçu historique
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Apparemment, le village de
Glorianes n'était jusqu'au XIIIe siècle qu'un
modeste hameau dépendant de la paroisse de Sofrunys
(en 1261, Galceran d'Urg vend à Arnau, prieur de
Serrabone, tous les biens qu'il possède dans le vilar
de Glorianes, du décimaire de St Étienne de
Sofrunys). Puis il se développe, une enceinte
étant mentionnée en 1349 (castrum de
Glosianes), tandis que se construit une église
dédiée à saint Étienne,
remplaçant peut-être celle de Sofrunys. Outre
Glorianes et Sofrunys, les textes médiévaux
mentionnent d'autres petits fiefs : Arenyanes, Foixà,
le Mas de l'Alzina. Tous ces lieux ont dépendu de
divers seigneurs, mais dès le XVe siècle et
jusqu'à la Révolution, pratiquement toute la
commune appartenait aux barons de Perapertusa, seigneurs de
Joch (le Mas de l'Alzina dépendait pour sa part de
l'abbaye de Cuixà).
Le territoire de Glorianes
n'a jamais été très peuplé, avec
un maximum de 253 habitanst en 1836. Par la suite, les
maigres ressources de la commune, la disparition des mas et
les difficultés d'accès ont
entraîné un déclin très sensible
: 132 habitants en 1901, 84 au lendemain de la
première guerre mondiale (1921), 31 après la
seconde (1946). Le minimum est atteint en 1968 (7
habitants). Depuis 1990, la population s'est
stabilisée autour d'une vingtaine d'habitants
recensés.
On a souvent parlé de
la mine d'or de Glorianes, mais ce modeste gisement,
apparemment découvert en 1903, mis en concession en
1922, n'a été exploité que de
façon artisanale et intermittente.
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L'église
paroissiale
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Il semble qu'elle ait
été construite au moment où Glorianes
supplantait Sofrunys, autrement dit au XIVe siècle,
peut-être au XIIIe (première mention certaine :
parrochia S. Stephani de Glosianis, 1329). Elle est
en tout cas dédiée au même titulaire,
saint Étienne. C'est un édifice modeste, de
tradition romane, abritant notamment un retable du
maître-autel construit vers 1665 par l'atelier du
sculpteur Lluis Generés. À noter aussi une
Vierge en marbre du XVe siècle. L'église a
été modifiée au XVIIIe siècle
(construction de la chapelle de la Sanch), puis au XIXe
(clocher-mur et chapelles du transept).
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Autres
monuments et lieux à visiter
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Au nord de la commune, sur
une petite crête dominant Rigarda, subsistent les
restes de l'église Saint-Étienne de Sofrunys,
datable du XIe siècle, avec une abside
semi-circulaire à arcatures aveugles et
lésènes (bandes lombardes).
Difficile d'accès et
tout à fait au sud, la montagne de Sainte-Anne
présente les restes d'une chapelle construite au
début du XVIIIe siècle et très vite
tombée en ruines. La commune est sillonnée de
nombreux chemins plus ou moins accessibles qui consuisaient
aux anciens mas. L'une des plus belles balades (dont je ne
sais si elle est toujours possible) consiste à aller
du village de Glorianes jusqu'au prieuré de
Serrabone, en passant par le col des Arques et le
Cimetière des Maures (pierres dressées, restes
de dolmens, pierres gravées).
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Les
noms les plus portés en 1841 par ordre
d'importance
Autres
listes de noms
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Garrigue, Calvet, Radonde,
Romeu, Badie, Fajal, Nou, Trabis, Lavaill, Cassany, Clotes,
Calmins, Fondecave, Robert.
1497 : Barthomeu
Carbonell, Matheu Pujol, Anthoni Roura, los pubills de Joan
Çalmell, Johan de la Leguna, los pubills d'en
Barthomeu Sobrecors, Guillem Carbonell, Pere
Sobrequés, Barthomeu Calbell, Barthomeu
Alzina.
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Autres
liens sur le site
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Liens
internet
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L'or
de Glorianes
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La
commune en 1937 (annuaire-guide des P-O)
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- A 42 km de Perpignan,
à 18 km de Prades, à 9 km de
Vinça.
- 47
habitants.
- Produits : fruits,
jardinage, pêches renommées, eau
ferrugineuse.
- Fêtes locales : 20
janvier et 3 août.
- Maire : Sagelaly Jh.
Adjoint : Garrigues Jean fils.
- Instituteur :
Blanc.
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