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Fronton
de l'église et clocher
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- L'arrière
du clocher
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Superficie
et situation géographique
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Latour-Bas-Elne est une
petite commune de 331 hectares située à l'est
d'Elne et au sud de Saint-Cyprien. Bien qu'elle en soit
très proche, la commune n'arrive pas jusqu'à
la mer : elle est en effet enveloppée au sud par le
territoire d'Elne, auquel appartient la partie nord du Bocal
du Tech, et à l'est par celui de Saint-Cyprien.
À noter qu'une partie de la limite ouest de
Latour-Bas-Elne est constituée par une très
ancienne route, le chemin de Charlemagne, qui correspond
à l'antique via Domitia. Le petit territoire
communal comporte quelques mas. La plupart des terres sont
irriguées et consacrées aux cultures
maraîchères, artichauts notamment. Il y a aussi
quelques vignes. La commune appartient au canton de la
Côte-Radieuse (Saint-Cyprien), créé en
1982.
Communes limitrophes : Elne,
Saint-Cyprien.
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Première
mention historique et origine du nom
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- Le village s'est d'abord
nommé Aziliac. Première mention :
Atiliago (914). Suivent, au Xe siècle, des
formes telles qu'Aziliaco, Arziliaco,
Aziliacho, Aziliacum. On a affaire à
un nom de domaine gallo-romain (suffixe -acum),
sans doute le domaine d'Atilius, nom d'homme
latin. Mais dès cette époque il est aussi
question d'une tour : villa Turre, alio nomine
Aziliaco (938). Très vite, la mention
d'Aziliac disparaît, et il n'est plus question que
de Turre dans les textes du XIIe siècle.
Mais cette seule appellation de "tour" semble
insuffisante pour situer le village avec précision
et, dans la seconde moitié du XIVe siècle
apparaissent deux formes qui vont se concurrencer
:
-
- - La Torra del
Bisbe (vers 1375), allusion au fait que la seigneurie
appartenait à l'évêque
d'Elne.
- - La Torre prop
Elna (1395), autrement dit la tour près
d'Elne, qui deviendra ensuite La Torre d'Elna
(XVIIe siècle), plus rarement La Torre sota
Elna (en dessous d'Elne).
C'est à partir de
cette dernière version (en dessous d'Elne) que s'est
formé le nom français actuel,
Latour-Bas-Elne, graphie qui figure
déjà sur la carte de Cassini (fin XVIIIe
siècle).
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Les
recensements
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Année
:
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2004
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1999
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1990
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1982
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1962
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1901
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1836
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Habitants :
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1926
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1711
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1346
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945
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555
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378
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294
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Bref
aperçu historique
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Dès 938, la majeure
partie de la villa Turre est vendue à
l'évêque d'Elne Guadall, l'église d'Elne
conservant la seigneurie du lieu jusqu'à la fin de
l'Ancien Régime. Le village médiéval
était fortifié, puisqu'il est fait mention
à diverses reprises d'un castrum. Ce
castrum, sans doute une cellera, était
déjà détruit en 1501. À
signaler, au début du XIIe siècle, une
violente querelle entre l'évêque Udalgar et un
certain Arnau de la Torre, batlle du lieu.
L'évêque dénonce divers vols ou
extorsions commis par Arnau, mais un accord signé en
1134 met fin au conflit.
Il y avait en 1358 26 feux
à La Tour d'Elne, soit une bonne centaine
d'habitants. Il ne reste que 9 feux en 1515, et une
enquête menée en 1575 nous apprend que le
village n'est plus qu'un hameau de quatre à huit
maisons au maximum, dont les habitants sont très
pauvres (cité par Aymat Catafau, Les Celleres et
la naissance du village en Roussillon). Par la suite,
les choses s'améliorent peu à peu : 19 feux en
1725 et 155 habitants en 1800. Tout au long du XIXe
siècle et jusqu'aux années 1920, on assiste
à une remarquable stabilité, tous les
recensements donnant des chiffres situés entre 300 et
400 habitants. On dépasse le seuil des 400 en 1926,
celui des 500 en 1954, celui des 600 en 1968. C'est à
partir des années 1980 que la croissance
démographique s'accélère, et aujord'hui
on n'est plus très loin des 2000
habitants.
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L'église
paroissiale
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L'église est
dédiée à saint Jacques (une
église vouée à ce saint est
déjà mentionnée en 938), Elle a
été reconstruite au XVIIe siècle. Elle
conserve quelques éléments de son mobilier des
XVIIe et XVIIIe siècles, notamment des statues.
L'élément le plus remarquable est son clocher
tour semi-circulaire, dont beaucoup pensent qu'il correspond
à la tour médiévale qui a donné
son nom au village (d'autre auteurs estiment au contraire
que la tour a complètement disparu).
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Autres
monuments et lieux à visiter
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Les
noms les plus portés en 1841 par ordre
d'importance
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Badie, Vidal, Baches, Rous,
Bertran, Goubert, Millot, Guichet, Alies, Camps,
Joué, Pacou, Ameill, Aymond, Roig.
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Autres
liens sur le site
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Liens
internet
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- Le
village vu du ciel
- Une
page sur le site du lycée Jean
Lurçat
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La
commune en 1937 (annuaire-guide des P-O, je ne suis pas
responsable des éventuelles erreurs)
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- À 15 km de
Perpignan. 463 habitants.
- Produits : vins,
fourrages, céréales.
- Fête locale : 25
juillet.
- Curiosités : une
tour très ancienne.
- Service autobus
Perpignan : 3 départs et 3
arrivées.
- Maire : Dauriach Jh.
Adjoint : Fosse Michel. Conseillers : Badie, Camps
Pierre, Camps Casimir, Péjouan, Roig-Castello,
Barboteu, Dauriach Jacques.
- Curé : Roigt
Joseph.
- Institutrice : Mlle
Llamousy.
- Institutrice libre :
Mlle Pézous.
- Secrétaire de
mairie : Mme Gazeu.
- Boucher :
Olive.
- Cafés : Vaills,
Vidal.
- Épiciers : Vidal
J, Rous, Succursale Abeille d'Or.
- Propriétaires
principaux : Arexy, Badie Mathieu, Badie André,
Bertrand, Rebell, Calt P, Calvet, Camps,
Crémadeils, Dauriach, Delmas, Escarro, Fourriques,
Fosse, Guichet, Pams, Massota (Vve), Olibo,
Péjuan, Pont, Rebardy, Roigt, Tarrène,
Tell, Vidal.
- Recette buraliste : M.
Clavel.
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