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- Vue
générale du
village
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Superficie
et situation géographique
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Commune de 479 hectares
entre Vinça et Prades, Marquixanes se trouve en
Bas-Conflent, le village s'élevant sur une butte
située sur la rive droite de la Tet. Les limites de
la commune, qui s'allonge vers le sud, suivent le plus
souvent le tracé naturel des petits cours d'eau que
sont la coma de la Perdiu, la coma de l'Oliu et la coma
d'Espirà à l'est, la coma de Los Masos et le
correc des Valls à l'ouest. Une petite partie du
territoire se trouve sur la rive gauche de la Tet,
s'élevant dans les collines granitiques qui culminent
au puig Rabassés (597 mètres) et au roc Rodon
(532 mètres).
Communes limitrophes :
Arboussols, Vinça, Espira-de-Conflent, Estoher, Los
Masos, Eus.
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Première
mention historique et origine du nom
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La première mention
remonte à l'an 1007, sous la forme
Marchexanes, mais on trouve, toujours au XIe
siècle, des graphies Matrechexanas et
Madrechexanas qui laissent supposer que nous aurions
affaire à un nom composé de matre (=
la mère, ou plutôt racine oronymique
ancienne avec le sens de rocher) et de
queixanes, qui correspondrait au mot
*cassaneum (= chêne). Bref, le rocher
des chênes. Mais on peut très bien
considérer que ces deux graphies sont des erreurs de
scribes, et dans ce cas Marquixanes pourrait être le
domaine (suffixe -anas) d'un propriétaire
s'appelant Marcus Cassius. Difficile de
trancher.
La graphie
Marquixanes s'est imposée au XVIIIe
siècle, supplantant Marqueixanes (début
du XVIIe).
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Les
recensements
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Année
:
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1999
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1990
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1982
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1901
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1836
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Habitants :
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407
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303
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307
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466
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581
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Bref
aperçu historique
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Le village est cité
dès l'an 1007, lors de la fondation de l'abbaye de
Saint-Martin du Canigou : un nommé Miron et sa femme
font donation à la nouvelle abbaye de quelques terres
situées à Marquixanes. Par la suite, les dons
et les échanges se multiplieront, et au XIIIe
siècle l'abbaye possédait l'essentiel des
droits seigneuriaux sur Marquixanes. A la même
époque, les moines de Saint-Martin possédaient
aussi Vernet, Casteil, la plupart des hameaux de Los Masos
ou encore le village de Casefabre. Divers textes
médiévaux évoquent la construction ou
la reconstruction de fortifications dans le village. On
distingue encore aujourd'hui une première enceinte,
appelée aussi le Fort, ayant joué le
rôle de cellera pour abriter les produits de la
dîme et des droits seigneuriaux, ainsi que les
récoltes des paysans ; une seconde enceinte
protégeait pour sa part les demeures des habitants.
L'abbé de Saint-Martin restera seigneur de
Marquixanes jusqu'à la Révolution.
Au début du XIXe
siècle, la population, pauvre dans l'ensemble,
cultivait essentiellement la vigne, les terres irrigables
plantées en céréales appartenant aux
propriétaires les plus aisés. Le recensement
de 1836 nous donne le chiffre élevé de 581
habitants, l'essor démographique se poursuivant
jusqu'au milieu du XIXe siècle (619 habitants en
1846). Par la suite, malgré la présence de la
route de Perpignan à Prades et de la voie
ferrée, on constate une lente érosion : 466
habitants en 1901, et un minimum de 303 habitants en 1990.
Le dernier recensement montre au contraire un certain regain
(407 habitants en 1999) dû à la construction de
lotissements.
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L'église
paroissiale
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Comme de nombreuses autres
églises du département, elle est
dédiée aux saintes Eulalie et Julie.
Mentionnée au XIe siècle, elle a
été entièrement reconstruite au XVIIe
siècle. Le très beau clocher-tour date pour sa
part de 1611, il est antérieur à la
reconstruction. L'intérieur possède un riche
mobilier baroque. Le retable du maître-autel, dû
à Francesc Negre (contrat signé en
décembre 1692), abrite les statues des deux jeunes
martyres, dont la prédelle illustre le supplice. Les
statues sont entourées des saints Pierre et Paul, et
surmontées de la Vierge, elle-même
entourée des saints Jean-Baptiste et Antoine de
Padoue. Autres retables : sur la droite, ceux de du Rosaire
(la chapelle abrite aussi un superbe Christ gisant), du
Christ, de saint Joseph et de saint Gaudérique ; sur
la gauche ceux de saint Jean-Baptiste, saint Antoine de
Padoue, saint Sébastien, Nostra Senyora del
Remei.
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Autres
monuments et lieux à visiter
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Il faut absolument se
promener dans le village, qui ne manque pas
d'intérêt, notamment avec les restes importants
de ses fortifications. La première enceinte (le Fort)
est la mieux conservée : on y accède par deux
portes, l'une menant à l'église, l'autre,
surmontée d'une bretèche, ouvrant sur la rue
du Fort. La seconde enceinte a également
conservé deux portes, la plus intéressante
étant celle de l'est, donnant sur le camí del
Figueral. A l'intérieur du village, de nombreuses
maisons anciennes dont pas mal de belles demeures (la plus
imposante étant celle ayant appartenu à la
famille Mas).
Parmi les autres lieux de
promenade ou de pique-nique, on citera notamment les
alentours du moulin, au bord de la Tet, ou encore les divers
chemins qui partent vers le sud.
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Les
noms les plus portés en 1841 par ordre
d'importance
Autres
listes de noms (incomplètes)
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Fabre, Bastit, Lafage,
Baillette, Mas, Baco, Barrère, Izern, Eit, Fuix,
Carbonneil, Dorendeu (Dorandeu), Vailmary, Brandoly, Mir,
Brandignères, Pauco, Solera, Uzart.
1637 (chefs de famille) :
Pere Alseu, Joan Alseu, Joan-Pere Alseu, Antoni Barrera,
Pere Barrera, Joan-Pere Bosom, Jaume Bosom, Jaume Caramany,
Miquel Carbonell, Pau Carbonell, Francesc Calvet, Joan-Angel
Camps, Pau Codalet, Antoni Codalet, Blasi Escapa, Anthicus
Fabra, Antoni Fabra, Pere-Miquel Fabra, Marc Garaula, Pere
Garaula, Pere-Anton Ginoer, Blasi Guillo, Antoni Guillo,
Raphael Joher, Pere Paucho, Joan-Pere Prats, Pere
Qués, Amador Tarda.
1500-1550 : Joan Codalet,
Bernat Garaula, Ramon Fabre alias Paucho, Galceran Strader,
Joan Ques, Darder Barrera, Antoni Garaula, Pere
Ginoer.
1450-1500 : Jaume Barrera,
Pere Ermangaud, Joan-Pere Fuster, Joan Garaula, Bernat
Garaula, Pere Juher, Guillem Prats, Joan Scirach, Antoni
Queremayes (forgeron), Joan Soriguera.
1400-1450 : Pere Barrera,
Jaume Catala, Pere et Guillem Fabre, Joan et Guillem
Garaula, Esclarmunda Fabressa, Joan Guillo, Guillem Quers,
Pere Riba, Bernat Soriguera.
1350-1400 : Ramon Catala,
Bernat Cirach, Jaume Berenger, Guillem Fons, Guillem Geraula
(Garaula), Bernat Guillo, Joan et Jaume Guillo, Pere Mosien,
Jaume Joher, Bertran Portell, Pere Pastor, Pere
Pons.
1300-1350 : Pere Textor,
Pere Catala, Pere Soriguera, Jaume et Guillem Bascart,
Guillem Gras, Ferraria Strader, Ramon Fabra, Royre, Guillem
de Quers.
vers 1250 : Ramon Vitalis
(Vidal), Pere de Quers, Pere Pastor, Stalver, Guillem
Bellafar, Ramon Moysi, Jaume Moysen.
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Autres
liens sur le site
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Liens
internet
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- Marquixanes
sur le site du Conseil
général
- Site
consacré à la commune de
Marquixanes
- Les
habitants de Marquixanes morts à la
guerre
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La
commune en 1937 (annuaire-guide des P-O)
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A 38 km de Perpignan,
à 5 km de Prades. Altitude : 257 mètres. 412
habitants. 456 hectares.
Produits :
céréales, pommes de terre, haricots,
vin.
Curiosités : le
Clocher.
Fête locale : 10
décembre.
Sociétés
mutuelles : la Fraternelle.
Maire : Dorandeu Jh.
Adjoint : Taurinya F. Conseillers : Carbonel,
Fuix, Laverrou, Escape J, Fons M, Brandoly L, Démonte
A, Escanyé B.
Secrétaire de
mairie : Vignaud Jh. Curé : Xicoy.
Facteur receveur : Doumerg. Instituteur :
Castello. Institutrice : Soléra.
Institutrice libre : Mlle Verdaguer.
Cantonniers : Deixonne, Fau. Receveur
buraliste : Mestres Jean.
Agriculteurs
propriétaires : Lafont, Dora,deu F, Dorandeu J,
Vicens, Escape, Durand, Mas, Brandoly A, Brandoly S, Cayrol,
Laverrou, Salies, Izern, Brandoly L, Soléra T,
Taurinya, Fuix. Boucher : Parent. Boulanger :
Coll. Cafés : Soléra E, Vve Prades J.
Charron-forgeron : Fuix. Coiffeurs :
Barrère, Soler. Cordonnier : Sableyrolles V.
Couturière : Cayrol D. Electricien :
Llabour. Epiciers : Vailmary A, Coll. Grains et
fourrages : Pauco A, Soléra F. Journaux
(correspondant) : Bruzy. Maçons: Amiel F,
Coma E. Maréchal ferrant : Fuix.
Menuisier : Pujol Louis. Meubles (fabr.) :
Pujol Louis. Plâtriers : Amiel, Coma
E.
Château de Saint-Jean
: Mme Mas propriétaire.
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