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Vue
générale du village
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Superficie
et situation géographique
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Commune de 1853 hectares,
située dans la partie méridionale des Aspres,
à la limite du Vallespir. On y accède au choix
depuis Thuir ou Céret, par une route bordée de
chênes liège, car nous sommes ici dans le
secteur des "villages bouchonniers", qui connurent autrefois
une importante prospérité grâce à
la confection de bouchons de liège. L'ensemble du
territoire est très boisé. L'habitat est
groupé, mais plusieurs mas sont clairsemés
çà et là.
Communes limitrophes :
Taillet, Calmeilles, Montauriol, Llauro, Vivès,
Céret, Reynès.
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Première
mention historique et origine du nom
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Première mention en
899 sous la forme Ulmos. On trouve en 1359 la mention
d'un castell d'Olms. La forme Oms date du
XVIIe siècle.
Le nom désigne un
lieu planté d'ormes (latin ulmus).
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Les
recensements
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1999
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1990
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1982
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1901
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1836
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268
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228
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225
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415
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508
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Bref
aperçu historique
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Le village est cité
à la fin du IXe siècle dans un texte disant
que le fidèle Esteve et sa femme Anna
possèdent des biens dans la villa Ulmis. En 973,
l'église d'Elne acquiert un manse au lieu-dit la
Costa. Mais, dès le début du XIe
siècle, la seigneurie du village appartient à
une famille qui la conservera jusqu'à la
Révolution, les Oms, dont le nom est très
attaché à l'histoire du Roussillon et à
celle de toute la Catalogne : Oliba d'Oms est cité
dès 1010, et Ponç d'Oms en 1011. La
légende veut qu'un certain Arnald d'Oms se soit
illustré au VIIIe siècle en triomphant des
Sarrasins, Charlemagne l'ayant élevé au titre
de vavasseur de Montescot pour le
récompenser.
Le membre le plus connu de
cette famille est sans doute Bernard d'Oms, seigneur de
Corbère, qui joua un rôle assez ambigu lors des
diverses incursions de Louis XI en Roussillon. C'est lui
qui, en 1462, mène les troupes françaises
lancées à l'assaut du Roussillon
révolté contre l'autorité du roi
catalan Jean II. C'est lui pourtant qui dix ans plus tard
soulève les Catalans du nord contre Louis XI, ce qui
lui vaudra d'avoir la tête tranchée en 1474.
L'abbé Bonafont, poète du début du XXe
siècle, en a fait une figure légendaire de la
résistance des Catalans contre la France.
La seigneurie d'Oms fut
érigée en marquisat en 1767 : ce marquisat
comportait les lieux d'Oms, Taillet, Sorède et Bages.
Le dernier seigneur fut Joseph d'Oms, qui émigra
à Barcelone en 1793.
La population du village
connaît un important essor au XIXe siècle,
où elle dépasse les 500 habitants. Mais la fin
du siècle voit commencer un exode qui va durer
très longtemps : dès 1886, on est en dessous
des 500 habitants (453). Ils ne sont plus que 325 habitants
en 1926, 233 en 1946, le chiffre le plus bas ayant
été atteint en 1968 (160 habitants). Depuis,
la situation démographique s'est
améliorée, Oms n'étant finalement pas
très loin en voiture de Thuir ou de Céret et
offrant un cadre de vie très appréciable. La
construction de lotissements permet d'atteindre aujourd'hui
268 habitants (chiffre recueilli avant
corrections).
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L'église
paroissiale
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Elle est
dédiée à saint Jean
l'Evangéliste. C'est un bâtiment de
l'époque romane (XIIe siècle) dont on
remarquera surtout le joli clocher-tour et le portail. A
l'intérieur, quelques retables baroques (XVIIIe
siècle) et un sarcophage du XIIIe siècle ayant
longtemps servi d'auge.
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Autres
monuments et lieux à visiter
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Le village d'Oms
mérite qu'on en fasse le tour. On remarque que
l'église faisait partie du système de
fortification, qui s'ouvre par une porte sur une grande
place communale ne manquant pas de charme. Au hasard des
anciennes rues, quelques maisons présentent des
avant-toits de tuiles peintes, caractéristiques du
Roussillon , et notamment des Aspres. De nombreuses balades
peuvent se faire dans les bois voisins, par exemple à
la saison des champignons.
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Avant-toit
en tuiles peintes
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Autre
détail du même
avant-toit
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Les noms
les plus portés en 1841 par ordre
d'importance
Autres
listes de noms
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Puig, Drullé, Julia,
Pons, Bassole, Coste, Paraire, Berdaguer, Vilar, Dolat,
Fons, Massina, Thibaut, Cadène, Clarimon,
Garriga.
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Autres
liens sur le site
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Liens
internet
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Renseignements
complémentaires
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