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- Entrée
du village en venant de
Rasiguères
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Superficie
et situation géographique
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Planèzes est une
commune de 616 hectares située en
Fenouillèdes. On accède au village par la
route menant de Latour-de-France à Rasiguères
en suivant le cours de l'Agly, fleuve qui traverse la
commune d'ouest en est. Le ruisseau de Trémoine sert
de limite avec Rasiguères à l'ouest, cette
dernière commune s'étendant également
au nord de Planèzes. Le point le plus
élevé se situe à la limite avec
Latour-de-France (Sarrat del Coude, 424 mètres). Le
calcaire est la roche dominante dans la partie nord de la
commune, avec d'autres hauteurs comme le roc de l'Abeille,
l'Aspicata et les Estagnols, toutes avoisinant ou
dépassant les 380 mètres. Le village
lui-même est bâti sur un éperon rocheux
au milieu d'une petite plaine entièrement
plantée en vigne.
Communes limitrophes :
Latour de France, Maury, Rasiguères,
Cassagnes.
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Première
mention historique et origine du nom
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Première mention
connue en 1119, mais je ne possède pas la graphie
exacte. Autre mention en 1260 (Villa Planasiis). Par
la suite, on trouve indifféremment les graphies
Planeses et Planezes.
Le village est situé
sur un petit plateau, d'où son nom (le pluriel peut
aussi évoquer un ensemble de petits plateaux). Le mot
vient du latin planitia, diminutif de planum.
A noter que les hauts plateaux du Cantal sont appelés
planèzes. L'occitan planesa a aussi le
sens de petite plaine, plaine
agréable.
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Les
recensements
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Année
:
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1999
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1990
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1982
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1896
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1836
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Habitants :
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100
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80
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77
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169
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129
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Bref
aperçu historique
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L'église Saint-Pierre
de Planèzes est citée en 1119 comme faisant
partie des possessions de l'abbaye de Lagrasse. Il s'agit
bien sûr de l'ancienne église romane
située à proximité du village, qui
semble avoir servi au culte jusqu'au XIXe siècle
(elle possède aussi son cimetière). On peut
supposer que le village primitif était situé
auprès de cette église, puis que la population
s'est déplacée lorsqu'on a construit un
château au sommet d'une éminence rocheuse. Un
document daté de 1363 nous indique que le seigneur,
Bernard Guillem du Vivier, est en train d'attribuer des
terrains à l'intérieur d'une enceinte qui va
être construite, à charge pour les
acquéreurs d'y construire une ou plusieurs maisons
(cité par Aymat Catafau, Les Celleres et la
naissance du village en Roussillon). On peut
raisonnablement penser que l'actuel village était en
train de naître. Sa population était
évaluée à 20 feux en 1365, soit entre
80 et 100 habitants.
Par la suite, on a du mal
à suivre l'évolution de la seigneurie. Une
demoiselle Isabelle de Voisins est mentionnée en 1435
comme possédant un fief à Planèzes
(cité par Albert Bayrou, Fenouillèdes,
diocèse d'Alet). En 1480, Jean de Voisins,
seigneur d'Arques, héritier du fief, signale que le
village a été détruit et
brûlé par les Aragonais, que les habitants sont
morts ou ont pris la fuite (archives communales de Latour).
En 1639, la seigneurie et le château de
Planèzes appartiennent à François de
Montesquieu. En 1750, on sait que la paroisse appartient au
marquis de Roquefort, qu'elle contient 60 habitants, que la
production de grains est insuffisante et qu'on y produit un
peu de vin. L'importance de la vigne (culture des pauvres
à l'époque) est confirmée par la carte
de Cassini (1772-1777), qui nous montre le village
déjà entouré de vignes.
La population n'a jamais
été très importante, 150 habitants en
moyenne tout au long du XIXe siècle. Les chiffres
sont par la suite assez stables, d'autant que le
déclin démographique est enrayé par
l'exploitation intensive d'une mine de fer entre 1916 et
1931 (le maximum démographique date d'ailleurs de
1921, avec un chiffre de 282 habitants qui semble cependant
assez surprenant et mérite d'être
vérifié). Le déclin ne se fait vraiment
sentir qu'après la seconde guerre, avec un minimum de
77 habitants en 1982. Depuis, il semble enrayé, et le
dernier recensement connu (1999) affiche un chiffre tout
rond de 100 habitants.
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L'église
paroissiale
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Elle a été
construite au XIXe siècle, remplaçant ainsi
l'église romane voisine du village. Les deux
édifices sont dédiés à saint
Pierre. Le clocher-tour date pour sa part du début du
XXe siècle. C'est un édifice apparemment civil
qui a été accolé à
l'église et qui porte l'inscription "R.F.
1913".
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Autres
monuments et lieux à visiter
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Constamment
rénové par les municipalités
successives depuis une trentaine d'années,
Planèzes est aujourd'hui un charmant village
où il fait bon vivre. La commune a
bénéficié d'un important legs
immobilier qui lui a déjà permis de mettre
à la disposition des habitants un petit parc, ainsi
qu'une nouvelle mairie décorée à la
marocaine. A noter aussi de jolis gîtes ruraux
construits sur la partie rocheuse du village. On n'oubliera
pas de visiter la cave coopérative (Vignerons de
Planèzes-Rasiguères).
Non loin du village se
trouve l'ancienne église romane, restaurée il
y a quelques années, avec son abside semi-circulaire.
Divers chemins permettent de découvrir le paysage
environnant, et notamment d'aller vers la tour de
Trémoine.
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L'église
romane
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La mairie
mauresque
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Les
noms les plus portés en 1841 par ordre
d'importance
Autres
listes de noms
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Jean, Bedos, Parès,
Malet, Baillette, Chyffre, Benet, Pratx, Pla, Bourrel,
Sabatte, Sales, Segula, Trevillac.
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Autres
liens sur le site
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Liens
internet
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- Le
site de la commune
- Vues
aériennes de Planèzes
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La
commune en 1937 (annuaire-guide des P-O)
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A 30 km de Perpignan. 130
habitants. Superficie : 602 hectares. Altitude : 165
mètres.
Produits : vin.
Coopérative de vinification.
Maire : Malet
François. Adjoint : Jean François.
Conseillers : Jean Adolphe, Huillet Edmond, Malet
Théophile, Malet Albert, Jean Alphonse, Malet Julien,
Jourda Alfred, Malet Charles.
- Garde : Puig
Louis.
- Receveur buraliste :
Malet Albert.
-
- Agriculteurs
(propriétaires) : Pratx Louis, Faitg Emile,
Henric, Bascou, Loubet Alphonse.
- Assurances : Adolphe
Jean.
- Café :
Parès Julien.
- Courtier en
marchandises, engrais, produits chimiques : A.
Jean.
- Epicier : Malet
Louise.
- Grains et fourrages : A.
Jean.
- Journaux : Lauriol
Paul.
- Maréchal-ferrant
: Mérou Jules.
- Mercier : Malet
Louise.
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