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- Le
portail de l'église
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Superficie
et situation géographique
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Pollestres est une commune
de 830 hectares située au sud de Perpignan, dans la
plaine du Roussillon et dans le canton de Toulouges (canton
créé en 1982). La commune s'étend
à l'est jusqu'à l'étang de
Villeneuve-de-la-Raho. Elle est traversée par le
Réart, qui y reçoit son affluent la
Canterrane. Les surfaces cultivées sont pour la
plupart plantées en vignes. À noter la
curieuse situation du village, coincé entre
l'autoroute et la route nationale 9. Il s'est surtout
étendu vers le nord-est (mas de la
Garrigue).
Communes limitrophes :
Villeneuve-de-la-Raho, Bages, Ponteilla,
Canohès.
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Première
mention historique et origine du nom
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Le territoire de Pollestres
est mentionné pour la première fois en 832,
avec un lieu appelé villa Rastis vel Tertrium.
Des textes ultérieurs montrent que Rastis, Tertrium
et Pollestres sont, sinon un même lieu, du moins des
lieux très proches (970 : Rasti vel villa
Pollestros). Le nom de Pollestres apparaît pour sa
part en 878 sous la forme Polestros. Graphies
ultérieures : Pullestros (898),
Pollestres (932), Pollestros (970).
L'origine du nom demeure une
énigme. Aucune des solutions proposées n'est
vraiment convaincante, que ce soit celle d'un élevage
de poulets ou d'un lieu où pousse le peuplier (on a
proposé aussi un dérivé du latin
pullus, petit d'un animal ou rejeton d'arbre). En
particulier, s'agissant du poulet (catalan
pollastre), figurant dans les armoiries communales
depuis le XVe siècle, on remarquera que le a
n'apparaît jamais dans les graphies
médiévales, ce qui rend une telle
étymologie bien improbable. Mieux vaut rester
prudent, et dire qu'on ne sait pas.
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Les
recensements
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Année
:
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2006
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1999
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1990
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1982
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1901
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1836
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Habitants :
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3884
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3623
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3019
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2433
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951
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266
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Bref
aperçu historique
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Pollestres est cité
en 878 comme possession de l'abbaye d'Arles-sur-Tech. Mais
en 904 Charles le Simple fait donation de Pollestres (ainsi
que de trois lieux appelés Tertio, Raste et
Cametello) à l'abbaye bénédictine de
Sant Pere de Rodes, alors en plein développement. Les
moines de Sant Pere conserveront la seigneurie
jusqu'à la fin du XIVe siècle, puis elle
passera entre diverses mains, avant d'aboutir au XVIIe
siècle dans celles de la famille de Blanes (qui
possédait également Millas), qui la conservera
jusqu'à la Révolution. Autre possession
religieuse sur le territoire de Pollestres : le mas de la
Garrigue, qui appartenait aux Templiers, puis à
l'ordre de Malte, et possédait une chapelle
dédiée à la Vierge.
Les travaux d'Aymat Catafau
montrent clairement l'existence d'une cellera
médiévale, fortification autour de
l'église, de forme rectangulaire, très visible
sur le plan cadastral. Les paysans y apportaient leurs
redevances à l'abbé et y possédaient
quelques greniers. À noter qu'il y avait
déjà, à cette époque, des vignes
à Pollestres (un document de 1094 mentionne
l'acquisition d'une vigne dont les exploitants doivent
apporter la vendange devant la porte de la maison de Sant
Pere). Au XIVe siècle, on trouve à deux
reprises la mention de 31 chefs de famille, ce qui fait une
population dépassant les 100 habitants.
On retrouve des chiffres
à peu près similaires à la fin du
XVIIIe siècle (128 habitants). Puis la population
croît de façon régulière tout au
long du XIXe siècle, avec un pic de 1027 habitants en
1911. Par la suite, elle se stabilise entre 800 et 900
habitants (859 habitants en 1962), avant de prendre un
nouvel essor à partir des années 1970, du fait
de la proximité de Perpignan. Aujourd'hui, on n'est
pas loin du seuil des 4000 habitants.
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L'église
paroissiale
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Mentionnée pour la
première fois en 974, elle est dédiée
à saint Martin. C'est un édifice roman,
à abside semi-circulaire, à nef unique,
agrandi au XVe siècle par l'adjonction de deux
chapelles latérales. Le beau portail de marbre blanc
est généralement daté du XIIIe
siècle. Peu de mobilier intéressant, sinon
quelques statues. L'église a été
restaurée en 1966. Voir
les photos d'avant la restauration.
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Autres
monuments et lieux à visiter
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Le village a conservé
quelques traces de ses fortifications, en particulier une
jolie porte donnant sur la cellera médiévale
et sur l'église. À voir absolument : le
monument
aux morts, sur la
route de Canohès, l'un des plus originaux du
département, oeuvre du sculpteur
Bélard.
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Les
noms les plus portés en 1841 par ordre
d'importance
Autres
listes de noms
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Negre, André, Jampy,
Bousquet, Cantort, Comes, Giralt, Marc, Alies, Cabanat,
Edouard, Maumill, Oliveres, Durand, Janer,
Payrou.
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Autres
liens sur le site
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Lieux
à visiter : de Ponteilla à
Pollestres
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Liens
internet
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- Le
site de la commune
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La
commune en 1937 (annuaire-guide des P-O, je ne suis pas
responsable des éventuelles erreurs)
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- À 7 km de
Perpignan. 839 habitants.
- Fêtes locales :
Quasimodo et 11 novembre.
- Société
mutuelle : l'Union.
- Cave coopérative
: Charpentier Jh, président.
- Autobus : Bartissol,
Grill, Baret.
- Maire : Alies Albert.
Adjoint : Delmas C. Conseillers : Galaud J,
Bazéries Fr, Taulier L, Cribaillet E, Juanchich
Jh, Sahonet A, Cubris G, Conte Fr, Falquès P,
Prada E.
- Instituteurs :
Noé Michel, Balent.
- Institutrices : Mlle
Mas, Mlle Amilat.
- Curé :
Buscail.
- Boulangers : Glory,
Prats.
- Bouchers : Coubris,
Fite, Roche, Prada.
- Bourrelier :
Calvet.
- Cafetiers : Ablard,
Montagne C.
- Coiffeurs : Sot,
Llense.
- Cordonnier :
Conte.
- Épiceries,
merceries : Durand, Escané, Foy, Galaud J,
Malirac, Ruche du Midi.
- Laitiers :
Puigségur, Picoy.
- Maçons : Poch,
Mont, Sabadel, Conte.
- Maréchaux
ferrants : Ribère, Ruffat.
- Menuisiers : Fabre,
Edouard, Maurice.
- Tabacs : Durand
Marcel.
- Vins (courtiers) :
Bazéries, Vidal A.
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