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- L'église
et son clocher
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Superficie
et situation géographique
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Saint-Hippolyte est une
commune de 1381 hectares située en Salanque, sur un
territoire difficilement arraché aux marécages
durant le Moyen Âge. Elle est limitée au nord
par l'étang de Salses, dans lequel elle s'avance en
formant un triangle qui rejoint, sur l'ilôt de Vy, les
limites de Salses, Saint-Laurent-de-la-Salanque, le
Barcarès et Leucate. Bien entendu, tout le territoire
est plat, et la salinité du sol a toujours rendu
difficiles les cultures traditionnelles. Seule la vigne
s'accommode bien du terrain, et elle occupe toute la partie
ouest de la commune depuis plusieurs
siècles.
Communes limitrophes :
Leucate, Salses, Claira, Saint-Laurent-de-la-Salanque, Le
Barcarès.
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Première
mention historique et origine du nom
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La première mention
connue remonte à l'an 963 (Sanctus Ypolitus).
On a affaire à un hagiotoponyme assez répandu
en France : quatorze, communes, pour la plupart dans le
Midi, et de nombreux hameaux. D'origine grecque (= celui qui
délie, qui dompte les chevaux), le nom a
été popularisé par divers martyrs du
IIIe siècle ; difficile de savoir lequel est
honoré ici, mais le plus connu est un
théologien qui aurait été
évêque et serait mort à Rome en 235. En
tout cas, l'iconographie nous montre en
général un Hippolyte écartelé,
les membres disloqués par quatre chevaux tirant
chacun une corde liée aux jointures du saint. Ce
martyre concernerait un autre Hippolyte, gardien de saint
Laurent dans sa prison, converti ensuite au
christianisme.
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Les
recensements
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Année
:
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1999
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1990
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1982
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1901
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1836
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Habitants :
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1870
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1623
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1038
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1262
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720
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Bref
aperçu historique
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Une bonne partie de
l'histoire médiévale de Saint-Hippolyte est
liée aux Templiers : la commanderie du Mas Deu
(située à Trouillas) avait en effet acquis
toute la seigneurie du village dans la première
moitié du XIIIe siècle. Elle était
entrée en possession du château
(mentionné pour la première fois en 1211),
dont il reste aujourd'hui d'importants vestiges. Mais, en
1312, l'ordre du Temple est dissous, et tous ses biens sont
confiés par le roi aux Hospitaliers de Saint-Jean de
Jérusalem. Ces derniers, devenus chevaliers de Malte
au XVIe siècle, conserveront la seigneurie de
Saint-Hippolyte jusqu'à la Révolution.
Pendant des siècles,
la population a exploité les diverses ressources de
l'étang de Salses. Outre la pêche, encore
pratiquée de nos jours, des salins sont
mentionnés à plusieurs reprises dans les
textes médiévaux, et jusqu'au XXe
siècle on a pratiqué l'élevage de
moutons au pré-salé. La partie occidentale du
territoire était déjà au XVIIIe
siècle couverte de vignes (cf. carte de Cassini). En
1836, il y avait 720 habitants à Saint-Hippolyte,
chiffre qui va augmentant jusqu'à la fin du XIXe
siècle (1327 habitants en 1886). Par la suite, et le
divers problèmes viticoles y sont sans doute pour
beaucoup, on assiste à une régression, mais
celle-ci demeure toute relative, puisqu'on ne descend jamais
en dessous du seuil des 1000 habitants. Comme dans la
plupart des communes voisines, on assiste depuis quelques
années à une nouvelle poussée
démographique, la population ayant presque
doublé en vingt ans.
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L'église
paroissiale
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Une église
dédiée à saint Hippolyte est
mentionnée dès le Xe siècle (963). Un
testament rédigé en 1334 fait état d'un
legs à l'église Saint-Hippolyte et d'un legs
à l'église Saint-Michel. Laquelle des deux
correspond à l'emplacement de l'église
actuelle ? Difficile à dire, mais celle-ci est
dédiée à saint Michel. C'est un
bâtiment de style néo-gothique construit au
XIXe siècle dont le mobilier n'offre qu'un
intérêt limité, à l'exception de
deux pièces exposées dans le narthex : d'une
part une plaque
funéraire du XIVe
siècle
ornée d'un bas-relief, de l'autre une borne milliaire
dont on pense qu'elle était située sur la Via
Domitia (qui reliait Rome au sud de l'Espagne). La borne
porte une inscription mentionnant l'empereur Constantin. A
noter un joli clocher-tour octogonal, datant lui aussi du
XIXe siècle.
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Autres
monuments et lieux à visiter
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Dans le village, on
s'intéressera à la cellera
médiévale, avec ses petites rues et surtout
son château qui se dresse en face de l'église,
avec une belle tour d'angle cylindrique. Pour le reste, on
prendra la direction de l'étang (balades,
avtivités nautiques).
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Les
noms les plus portés en 1841 par ordre
d'importance
Autres
listes de noms
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Conill, Guiter, Masnou,
Montgaillard, Rigaill, Montagne, Canal, Aladern, Roussille,
Carles, Bresse, Gauthier, Alverny, Jourda, Mathieu, Palat,
Vidal, Balette, Paret, Saleta.
1497 : Miquel Joli, Guillem
Perelló, Bernat Carbonell, Guillem Trilla, Pere de la
Bay, Barthomeu Manut, Johan Domènech, Arnau Joli
(liste incomplète).
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Autres
liens sur le site
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Liens
internet
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Les
templiers à Saint-Hippolyte
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La
commune en 1937 (annuaire-guide des P-O)
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A 13 km de Perpignan. 1100
habitants. 2538 hectares.
Produits : Vins,
céréales.
Curiosités : Ancien
château fort, inscriptions romaines dans
l'église.
Sociétés
mutuelles :
Fête : 13
août
Maire : Henric Jh.
Adjoint : Montagne Castello Joseph.
Secrétaire de
mairie : Sarda Joseph. Curé : Roigt.
Facteur receveur : Lecué Instituteur :
Baylard.
- Bouchers : Marty, Sarda,
Vernet, Roussille.
- Boulangers : Bonaboch,
Macabies, Tixador.
- Bourrelier :
Caleribère.
- Cafés :
Villelongue, Sabineu.
- Charrons : Caffort,
Simon.
- Chaudronniers : Abel Fr,
Denoy Ant.
- Coiffeurs : Papinaud,
Viscaro, Reverdy.
- Cordonnier :
Estirach.
- Courtiers en vins :
Bresse Amédée, Negrel Clément,
Payaire Eugène.
- Epiciers :
Coopérative, Vidal, Vila, Docks
Méridionaux, Ruche du Midi, Abeille
d'Or.
- Fourrages et grains :
Abel Fr. et Negret.
- Maîtres-maçons
: Nicolas Fr. et Aladern.
- Menuisiers : Sicard,
Marché.
- Nouveautés :
Parent frères.
- Représentant :
Négret.
- Service autobus et
transports : Maillols et ses fils.
- Tissus et confections :
Parent.
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