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- Vue
générale du
village
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Superficie
et situation géographique
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Taurinya est une commune de
1450 hectares, située sur le versant nord du Canigou.
Le village, auquel on accède facilement depuis Prades
en passant par Codalet et Saint-Michel-de-Cuixà, se
trouve au nord du territoire, qui s'élève vers
le sud en une bande étroite allant jusqu'au pic du
Canigou (2784 mètres), limite entre Taurinya et
Vernet-les-Bains. Outre le pic du Canigou, d'autres sommets
élevés se trouvent sur la commune : à
l'ouest le pic Joffre (2362 mètres), limite entre
Vernet, Fillols et Taurinya ; au sud la crête du
Barbet (2712 mètres) ; à l'est le ras des
Cortalets, la Socarrada, le roc Mosquit, avec des hauteurs
avoisinant ou dépassant les 2000 mètres. Le
territoire est très boisé, en particulier avec
le Bosc Negre et la forêt de Balaig. Il est presque
entièrement traversé par la Lliterà,
rivière qui se jette dans la Tet à
proximité de Prades.
Communes limitrophes :
Casteil, Vernet-les-Bains, Valmanya, Estoher, Clara, Prades,
Codalet, Ria-Sirach, Fillols.
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Première
mention historique et origine du nom
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Première mention en
846 sous la forme Taurinianum. La graphie
Taurinya apparaît dans les textes au XIVe
siècle et ne changera plus. En catalan, le
-à sert à préciser que l'accent
tonique porte sur la dernière syllabe.
Signification : le domaine
de Taurinius, nom de personne latin formé sur
taurus (= taureau) et suivi du suffixe
-anum.
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Les
recensements
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Année
:
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1999
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1990
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1982
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1901
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1836
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Habitants :
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310
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249
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215
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466
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454
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Bref
aperçu historique
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Fréquenté
dès l'époque romaine (vestiges au lieu-dit Les
Colomines), le village voit ensuite son histoire liée
à celle de l'abbaye de Cuixà, qui en
possèdera la seigneurie jusqu'à la
Révolution. Les premiers textes connus
évoquent déjà des biens appartenant
à cette abbaye, qui s'appelait alors
Saint-André d'Eixalada. L'une des ressources
principales de Taurinya a toujours été les
mines de fer, déjà évoquées dans
un texte de 1280 qui parle d'un menerio in terminis de
Cortz, autrement dit une mine à Corts, ancien
village situé au nord-ouest de la commune, qui
conserve une intéressante église romane
fortifiée. Le fer a été exploité
jusqu'au milieu du XXe siècle, au gisement de
Fillols-Taurinya. Pour l'anecdote, on précisera qu'on
a même exploité à Taurinya des filons
aurifères, l'un d'entre eux étant d'ailleurs
mentionné sur les cartes IGN : le Mener de l'Or, au
sud du chalet des Cortalets. Autre élément
important dans l'histoire de Taurinya : l'élevage,
avec de nombreux troupeaux venant en estive sur les pentes
du Canigou.
La population, au XIXe
siècle, était supérieure à 400
habitants, avec un maximum de 595 habitants en 1881. Depuis,
en raison notamment de l'abandon progressif des mines de
fer, les chiffres ont baissé, atteignant un minimum
de 215 habitants en 1982. Les derniers chiffres connus
montrent que, depuis, la situation s'est arrangée
quelque peu par l'apport de nouveaux résidents (310
habitants en 1999).
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L'église
paroissiale
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Dédiée
à saint Fructueux, c'est un édifice d'origine
romane profondément modifié au cours des
siècles. Elle conserve un beau clocher-tour
quadrangulaire du XIIe siècle à fenêtres
géminées, avec colonnettes surmontées
de chapiteaux. L'un de ces chapiteaux représente une
tête de taureau crachant deux serpents. A
l'intérieur, on notera les retables de la Vierge, de
saint Fructueux et de saint Valentin (patron de l'ancien
village de Corts), ainsi que quelques statues
intéressantes.
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Autres
monuments et lieux à visiter
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Le village de Taurinya est
le paradis des marcheurs, qui trouveront à leur
disposition un choix d'itinéraires allant des balades
familiales aux randonnées difficiles. Il faut
absolument aller à Corts (un chemin balisé
permet de s'y rendre depuis le village) : dans une zone
très boisée, vous découvrirez une
église romane du XIIe siècle,
dédiée à saint Valentin, dont
l'abside
a été surélevée et
fortifiée
sans doute au XIVe siècle (c'est pour cela qu'on
l'appelle la Tour de Corts). Depuis cette église, on
dispose d'un très beau panorama sur le Conflent. Au
cours de la même balade on verra le lieu qui aurait
servi d'ermitage à saint Romuald et à son
compagnon Marin, venus tous deux de Vénétie,
ainsi que des vestiges de mines de fer.
Une autre balade permet
d'aller jusqu'au col de Clara (654 mètres), où
se rencontrent des chemins et pistes allant à peu
près dans toutes les directions.
Mais, bien sûr, c'est
vers le sud que se trouve l'essentiel, avec comme but
suprême le Canigou, vers lequel s'élève
un sentier de randonnée partant à quelques
centaines de mètres au sud du village et conduisant
au chalet des Cortalets et passant par le Roc Mosquit
(itinéraire très difficile). Sans aller
jusqu'au Roc Mosquit, ce sentier permet de découvrir
le superbe site pastoral de Llasseres, avec de nombreuses
constructions en pierres sèches, notamment
plusieurs
grandes cabanes
appelées aussi orris. Bien entendu, la
montée vers le Canigou peut aussi s'effectuer par une
piste forestière allant jusqu'à l'abri des
Cortalets, en passant par le refuge de Balaig.
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Les
noms les plus portés en 1841 par ordre
d'importance
Autres
listes de noms
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Salgas, Sensevi, Ques,
Nicolau, Mestres, Fabre, Lllech, Sicart, Pourxet, Sarrat,
Aubert, Maysou, Millet, Acezat, Marty, Xixonet.
1497 : Bernat Hungre, Johan
Martí, Bernat Mir, Anthoni Berber, En Gallart,
Francí Bou, Anthoni Genatxo, Huguet de Corts, Johan
de Quinyones.
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Autres
liens sur le site
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- Cartes
postales anciennes : le Canigou
- Un
roi au Canigou
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Liens
internet
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- Le
Canigou vu depuis Marseille
- Le
Canigou sur le site du Conseil
général
- Photos
du Canigou
- Divers
accès au Canigou
- Géologie
du massif du Canigou
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La
commune en 1937 (annuaire-guide des P-O)
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- A 48 km 500 de
Perpignan. 259 habitants. Altitude : 586 mètres.
1411 hectares.
- Produits : pommes de
terre, vin, haricots, céréales, fruits,
fourrage, bois de chauffage.
- Curiosités :
Gorges de Balatg, Cascade des Asteillés,
Frizeils.
- Monument historique :
clocher du XIe siècle.
- Fêtes locales : 21
janvier, Pentecôte.
- Société
mutuelle : l'Humanité. Syndicat : des ouvriers
mineurs.
Maire : Aubert Jean.
Adjoint : Nicolau J. Conseillers : Capeille V,
Maysou E, Sarda P, Christofol J, Pourcet D, Capdet M,
Castagné G, Mizou A.
Secrétaire de
mairie : Gautier B. Receveur municipal : Astruc.
Instituteur : Gautier B. Institutrice : Mme
Gautier-Candès. Garde : Aubert Jean
père. Receveur buraliste : Romeu Joseph.
Cantonnier : Capeille René.
- Agriculteurs
(propriétaires) : Salgas Jean, Maysou Etienne,
Mercader Carol, Nicolau Jean-Jouste, Millet Joseph,
Capdet Mathias, Millet Raymond, Pourxet Raphaël,
Bonet Jean, Salies Bonaventure, Capeille Valentin, Pulc
Jean.
- Autobus :
Vernet-les-Bains - Prades.
- Café :
Salgas-Limeul Bonaventure.
- Couturière :
Maysou Léonie (Mlle).
- Epicier : Romeu
Joseph.
- Maçon :
Nicoleau.
- Maréchal-ferrant
: Sarda P.
- Mines de fer : Cie des
Mines, Fonderies et Forges d'Alès, route nationale
à Prades (anciennement Mines de fer Fillols,
Salvé).
- Voitures (loueur de) :
Salgas-Limeul.
Hameaux : Le Salvé,
La Tour.
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