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- Une
partie du village
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Superficie
et situation géographique
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Tordères est une
commune de 991 hectares située dans les Aspres et
dans le canton de Thuir. Son territoire est très
accidenté, s'élevant jusqu'à 391
mètres au roc dels Quers. Il est traversé par
divers ruisseaux, tous affluents de la Galcerana : à
l'ouest le Caraig (limite avec Montauriol), puis vers l'est
les ruisseaux ou torrents de Tordères, de
Carbouné et de Lladac. À quoi il faut ajouter
le Monà qui, rejoignant la Galcerana à
Fourques, forme avec elle le Réart. La commune est
très boisée, avec de nombreux
chênes-liège longtemps utilisés pour la
confection des bouchons. À noter la forêt
domaniale du Réart, replantée en
conifères ayant presque tous brûlé lors
de l'incendie de 1981, qui présente aujourd'hui des
essences beaucoup plus variées. Les zones non
boisées sont pour l'essentiel plantées en
vignes. On accède au village par une embranchement de
la route départementale qui conduit de Thuir à
Céret en passant par Fourques et Llauro.
À noter que, de 1973
à 1989, Tordères s'était unie à
Llauro et Passa pour ne former qu'une commune.
L'expérience a tourné court, Llauro et
Tordères s'estimant lésées au profit de
Passa et ayant repris leur indépendance.
Communes limitrophes :
Llauro, Montauriol, Fourques, Passa.
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Première
mention historique et origine du nom
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Le village est
mentionné pour la première fois en 899
(villa Tordarias). Son nom semble correspondre au
latin turdus (catalan tord), désignant
la grive. Il désignerait donc un lieu giboyeux,
abondant en grives.
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Les
recensements
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Année
:
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2008
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1999
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1990
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1968
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1962
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1901
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1836
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Habitants :
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145
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75
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60
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63
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78
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143
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Bref
aperçu historique
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Le village est
mentionné en 899 comme faisant partie des possessions
d'un certain Esteve et de son épouse Anna, qui
avaient aussi des biens à Llauro. Le texte fait
déjà mention d'une église, qui
était alors dédiée à saint
Martin. En 927, Ató, fils des
précédents, vend la totalité de son
héritage à l'église d'Elne et à
son évêque Guadall. Cependant, pour
Tordères, la vente ne concerne qu'une moitié
du territoire, l'autre moitié étant
détenue par sa soeur. Cette seconde moitié,
puis l'ensemble du territoire, sont ensuite
cédés à l'abbaye d'Arles, qui
conservera la seigneurie de Tordères jusqu'à
la fin de l'Ancien Régime.
La population était
de 19 feux au milieu du XIVe siècle, soit environ 80
habitants, chiffre identique à celui qu'on rencontre
au début du XVIIIe siècle. Elle n'a jamais
été très nombreuse, atteignant 143
habitants en 1836, mais retombant sous la barre des 100
habitants dès 1856 (98 habitants). Le niveau le plus
bas a été atteint en 1968 (60 habitants). Et
puis, contre toute attente, la population a quasiment
doublé entre 1990 et 1999, avec en plus 10 naissances
qui ont contribué à la construction d'une
nouvelle école située près de la mairie
: il existe un regroupement intercommunal scolaire
comprenant les communes de Caixas, Montauriol,
Tordères et Llauro ; les plus petits vont à
l'école de Llauro, les plus grands à celle de
Tordères.
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L'église
paroissiale
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Elle est
dédiée à saint Nazaire et à
saint Celse (voir Ansignan
pour plus de renseignements sur ces saints).
Préromane et romane, elle a été presque
entièrement reconstruite aux XVIe et XVIIe
siècles, avec notamment un changement d'orientation
(nord/sud au lieu d'est/ouest). La pièce
architecturale la plus intéressante est le clocher,
au départ tour défensive ou clocher-tour,
percé de meurtrières, transformé par la
suite en clocher-mur. L'église abrite quelques
retables des XVIIe et XVIIIe siècles.
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Autres
monuments et lieux à visiter
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Le village est tout petit
mais charmant, avec ses vieilles maisons dont certaines ont
conservé leurs avant-toits en tuiles peintes.
Plusieurs promenades sont possibles, la plus connue
étant celle qui mène à la forêt
domaniale du Réart.
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Avant-toit en
tuiles peintes
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Les
noms les plus portés en 1841 par ordre
d'importance
Autres
listes de noms
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Carbasse, Mari, Coste,
Patot, Noé, Rey, Madern, Rous, Raspaut, Roca, Ville,
Roig, Llinas, Mauran, Taulère.
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Autres
liens sur le site
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Liens
internet
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La
commune en 1937 (annuaire-guide des P-O, je ne suis pas
responsable des éventuelles erreurs)
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- À 20 km 600 de
Perpignan, 86 habitants, 253 mètres.
- Gare :
Llupia-Terrats.
- Productions : vins,
liège.
- Curiosité :
clocher datant du XIIIe siècle.
- Fête locale : 28
juillet (la Saint Nazaire).
-
- Maire : Olive
François. Adjoint : Carbasse Pierre. Conseillers :
Madern J, Siné Mary, Noé François,
Siné Léon, Carbasse Achille, Carbasse
Piserre, Sicre Jean, Carbasse Maurice, Siuroles Ch,
Siné Pierre père, Madern Jean.
- Receveur municipal :
Ruffel.
- Secrétaire de
mairie : Henric A.
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- Agriculteurs
(propriétaires) : Carbasse P, Olive Fr, Sicre
frères, Siné-Mary Pierre, Noé Fr,
Siurolle Ch, Carbasse Achille, Carbasse Jean.
-
- Hameaux : Mas
Noé, Mas Batlle, Mas Carbasse, Mas Cap
Blanc.
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