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- La
plage et le village
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Superficie
et situation géographique
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Villeneuve-de-la-Raho est
une commune de 1140 hectares située au sud de
Perpignan, dont elle est séparée par l'agulla
de Fontcoberta et par le cours du Réart. La plus
grande partie de son territoire est plantée en vigne,
avec plusieurs mas importants, notamment les mas Sauvy, Cap
de Fuste, Richemont et Auriol. Une importante superficie est
également occupée par le lac, dont on
n'oubliera pas qu'il existe depuis des siècles.
Tantôt asséché, tantôt
inondé (ce fut le cas au XIXe siècle pour
permettre la culture du riz), il a pris toute son importance
en 1977, dans le cadre d'un projet complémentaire
à celui du barrage de Vinça : l'eau de la Tet,
apportée par le canal de Perpignan, alimente une
retenue de 18 millions de mètres cubes
destinée à l'arrosage et à
l'alimentation en eau de Perpignan et des communes de la
côte. Le même projet a vu aussi la
création d'une retenue touristique et d'une retenue
écologique.
Communes limitrophes :
Perpignan, Pollestres, Montescot, Corneilla-del-Vercol,
Théza.
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Première
mention historique et origine du nom
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La première mention
certaine remonte à l'an 832, sous la forme
Villanova évoquant un domaine rural nouveau
(latin villa nova). Un siècle plus tard (932),
le lieu est appelé Villanova Radoni quondam,
autrement dit la "ville neuve" du défunt Rado. On
précisera que Rado est un nom de personne d'origine
germanique formé sur la racine rad
(= conseil). L'évolution phonétique
entraîne par la suite l'amuïssement du d
intervocalique (Vilanova de Raho, 1359). Quelques
siècles plus tard, on a confondu le nom de personne
Raó avec le mot catalan raó (=
raison), et on a intercalé dans le toponyme un
article défini qui n'avait rien à y faire :
Vilanova de la Raó (1628), puis Villeneuve
de la Raho après la francisation des noms de
villages.
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Les
recensements
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Année
:
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1999
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1990
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1982
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1901
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1836
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Habitants :
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3670
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3197
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1234
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634
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150
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Bref
aperçu historique
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Lorsqu'une commune s'appelle
Villeneuve, il est en général assez facile de
trouver son origine. La charte de 832 évoquée
plus haut émane du roi Lothaire, et confirme les
frères Wimar et Rado dans la possession du domaine de
Villanova, que leur père avait
défriché. On pense généralement
qu'il s'agit d'Hispani ayant fui l'Espagne musulmane et
ayant bénéficié d'un droit d'aprision
leur permettant de défricher des terres, sans doute
aux alentours de l'an 800. Des deux frères, c'est
Rado qui a laissé son nom au village, comme l'indique
le texte de 932.
Le premier village se
trouvait aux alentours de l'ancienne église (encore
existante aujourd'hui et située à 500
mètres environ de l'actuel village), et des fouilles
récentes ont permis de mettre à jour des silos
et des traces d'habitat du Xe et du XIe siècles. Par
la suite, la population s'est déplacée sur une
butte, auprès d'un château dont on trouve
mention au XIIe siècle. A cette époque, la
seigneurie de Villeneuve appartenait aux comtes du
Roussillon, qui la cédèrent en 1149 aux
Templiers. Après la suppression de l'ordre du Temple
(1312), cette seigneurie fut attribuée par le roi
à Guillem de Canet, qui la vendit aussitôt
à l'abbaye de Fontfroide. D'autres
établissements religieux ont possédé
des biens à Villeneuve, notamment l'abbaye de
Lagrasse et la cathédrale d'Elne.
Pendant des siècles,
la population du village fut très faible, moins d'une
centaine d'habitants au XVIIIe siècle, 150 au
recensement de 1836. Le développement de la
viticulture entraîne celui de la population, qui
atteint le chiffre de 694 habitants en 1906. Puis on assiste
à uns stagnation, voire à un déclin
(517 habitants en 1946). Ces dernières années,
par contre, sont marquées par un essor
considérable, lié à la proximité
de Perpignan, à l'attrait du lac et à la
présence de nombreux terrains à bâtir
sur lesquels se sont construits une bonne douzaine de
lotissements. La population a triplé entre 1982 (1234
habitants) et 1999 (3670 habitants).
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L'église
paroissiale
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Dédiée aux
saints Julien et Baselisse (également patrons de
l'église médiévale), c'est un
bâtiment qui semble avoir été construit
à la fin du XVIIe siècle et qui offre
l'originalité de posséder deux clochers : un
clocher-tour à la droite de l'entrée et un
clocher-mur au-dessus de celle-ci. Parmi le mobilier, on
retiendra surtout le retable du maître-autel,
classé et daté de 1690.
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Autres
monuments et lieux à visiter
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Pendant des siècles,
les villageois allaient assister à la messe dans la
petite église romane située au pied de la
butte sur laquelle se sont édifiées leurs
maisons. C'est un édifice à nef unique, avec
une abside semi -circulaire à arcatures dites
lombardes. Bien entendu, la principale attraction de
Villeneuve est le lac, ou plutôt les lacs (trois
retenues en tout). Le plus grand est le paradis des
pêcheurs de carpe et des amateurs de sports nautiques.
Le second est dédié à la baignade (800
mètres de plage), et le troisième (qui n'est
pas situé dans la commune) joue le rôle de
réserve écologique.
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Les
noms les plus portés en 1841 par ordre
d'importance
Autres
listes de noms
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Cambres, Polit,
Farré, Mouche, Puig, Sanac, Marty, Soler, Bazy,
Commes, Cribaillet, Mascle, Riere, Tardiu,
Tourné.
1497 : Arnau lo Fabre,
Berenguer Costa, Oliver, Francí Piquer, N'Oliba,
Johan Boch, Francesch Aybi, Barthomeu Jaubert.
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Autres
liens sur le site
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Liens
internet
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- Site
web de la commune
- Les
syndicat d'initiative
- Quelques
photos du village
- Karaté-club
de Villeneuve-de-la-Raho
- Pêche
à la carpe au lac
(pour ceux qui comprennent le
néerlandais).
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La
commune en 1937 (annuaire-guide des P-O)
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A 9 km 200 de Perpignan. 564
habitants. 1141 hectares. Altitude : 35
mètres.
Fête locale : 7
janvier
Maire : Bonecase
Julien. Adjoint : Montade J. Conseillers :
Gourbal-Martin, Janicot Jh, Justaphré G,
Bourguère M, Périch Jh, Camps A, Ferrer A,
Vinal J, Rubirola J, Cazeilles Jh.
- Receveur-buraliste :
Baux François.
- Institutrices : Mme
Llado, Mlles Gibert, Millet.
- Curé :
Bénard.
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- Autobus :
Ponsaty.
- Bouchers : Bagnouls
Antoine, Chauvet P.
- Boulanger : Labrusse
Joseph.
- Bourrelier : Prats
Joseph.
- Coiffeurs : Rachat,
Badossa, Vinal.
- Cordonnier : Capdellayre
J.
- Epiciers : Labrusse
Joseph, Chauvet P, Périch P, Sais
Jean.
- Journaux : Baux Pierre
(l'Indépendant). Olieu Jean (la
Dépêche et le Petit
Méridional).
- Légumes :
Périch.
- Limonadiers : Germa
André, Andreu André.
- Maçons : Gastou
Pierre fils, Rubirola Jacques.
- Maréchaux-ferrants
: Llobères fils, Philippe Charles.
- Menuisier : Ramon
Marius.
- Tonnelier :
Bringé J.
- Régie-tabacs :
Baux François.
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