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- Transit
de diligence au col de Puymorens
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Superficie
et situation géographique
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Porté-Puymorens est
une vaste commune de 4942 hectares qui s'est
constituée en deux étapes : d'abord, en 1837,
Porta et Porté se séparent de
Latour-de-Carol ; puis, en 1860, Porté se
sépare de Porta. Le territoire est traversé
par la rivière de Carol, appelée aussi
Aravó, venue de l'étang du Lanous et de celui
de Font-Vive, grossie dans la village par les ruisseaux de
Puymorens et du Cortal Roussou. Cette rivière forme
au sud les gorges de la Fau (limite avec Porta),
dominées par les ruines de la Tour
Cerdane.
La route venue de
Bourg-Madame, une fois arrivée au village,
s'élève considérablement jusqu'au col
de Puymorens (1920 mètres). De là, elle
redescend vers la vallée de l'Ariège, se
divisant en deux : soit elle descend vers le
département de l'Ariège et le village de
L'Hospitalet, soit elle regrimpe jusqu'au Pas de la Casa
(2085 mètres), limite entre l'Andorre et Porta. Le
point culminant de la commune se situe au nord-est, au pic
de Coma d'Or (2826 mètres), limite avec
l'Ariège et Angoustrine.
Communes limitrophes :
Porta, Enveitg, Dorres, Angoustrine,
L'Hospitalet-près-l'Andorre, Mérens-les-Vals,
paroisse de Canillo (Andorre).
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Première
mention historique et origine du nom
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Le village s'est longtemps
appelé tout simplement Porté, et n'a
pris son nom officiel actuel (Porté-Puymorens)
qu'en 1954. Le toponyme apparaît tardivement dans les
textes : Portea, cortalia de Portea
(1288,1297). C'est un dérivé du latin
portus (= passage), sans doute formé avec le
suffixe -itia.
Le col de Puymorens est
cité vers 1034 sous la forme Pimaurent, puis
Pimorente en 1047. Le premier élément
(pi) est l'équivalent du mot pic,
plutôt que l'équivalent de puig,
même si les sens n'est pas bien différent. Le
second élément est plus incertain.
Peut-être un adjectif moren(c), avec le sens de
brun.
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Les
recensements
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Année
:
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2005
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1999
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1990
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1982
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1962
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1901
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1861
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Habitants :
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128
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147
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121
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119
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185
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410
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455
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Maximum : 455 habitants (1861). Minimum : 108 habitants
(1968).
- Aucun
recensement séparé avant
1861.
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Bref
aperçu historique
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L'histoire de la commune,
c'est d'abord celle de la Vallée de Carol (la Vall
de Querol), vaste bailliage appartenant aux comtes de
Cerdagne, puis au domaine royal, d'abord catalan (puis
espagnol), ensuite français à partir du
traité des Pyrénées (1659). Voir la
page de Latour-de-Carol
pour la période allant du Moyen Âge au
début du XIXe siècle.
La Tour Cerdane, au
rôle stratégique essentiel, est
mentionnée en 1288 comme inféodée par
le roi d'Aragon au seigneur d'Enveitg. En 1310 Jaume II de
Majorque la récupère, en renforce les
défenses, la transformant en un château
appelé parfois "château de Puymorens" dans les
textes médiévaux. C'est là que la
population de la vallée devait se rassembler en temps
de guerre au milieu du XIVe siècle.
La population, pour laquelle
on ne dispose d'aucune donée séparée
avant le XIXe siècle, a toujours vécu de
l'élevage et de quelques cultures de subsistance.
À noter cependant deux autres activités :
d'une part l'extraction des lloses au-dessus du Cortal
Roussou (cf. les montagnes appelées la Serre des
Llauzes et la Crête des Llauzes) ; de l'autre des
mines de fer situées à l'ouest du col de
Puymorens, encore exploitées au début du XXe
siècle.
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L'église
paroissiale
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Elle est
dédiée à la Vierge (N.-D. de la
Nativité), et est mentionnée pour la
première fois en 1544. L'édifice actuel semble
cependant plus récent (XIXe siècle ?). C'est
une petite église à une nef, à chevet
plat, comportant quelques oeuvres des XVIIe et du XVIIIe
siècles, dont le retable du
maître-autel.
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Autres
monuments et lieux à visiter
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Le village de Porté
se trouve dans un cirque entouré de divers pics. Il
est le point de départ de nombreuses balades ou
randonnées. La plus connue est celle qui conduit
à l'étang du Lanous, en passant par le lac du
Passet et l'étang de Font-Vive, où
s'arrêteront les moins courageux ou ceux qui manquent
de temps pour aller plus loin. Depuis le col de Puymorens,
part un sentier de haute randonnée qui, vers l'ouest
conduit aux mines de fer de Puymorens, avant de gagner le
Pas de la Casa. Vers l'est, le même sentier
mène au Lanous en passant par le Cortal Roussou et
ses ardoisières.
On n'oubliera pas, au sud,
les vestiges de la Tour Cerdane et les gorges de la Fau.
Rappelons enfin que Porté-Puymorens est au centre
d'un vaste domaine skiable (pistes de descente, boucles de
ski de fond etc.).
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Les
noms les plus portés en 1841 par ordre
d'importance
Autres
listes de noms
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Garreta, Barnole, Ramonatxo,
Vives, Ribo, Colomer, Mouchard, Boyer, Goza, Vernis,
Boyé, Marty, Patau, Bonet, Bozom, Cot.
1497 (Querol et la Vall)
: Anthoni Armant (vicari), Guillem Balida, Pere Vives,
Miquel Pont (consuls), Pere Rigat, Anthoni Blanch, Gaspar
Tasquer, Johan Rigata, Francí Pauhul, Anthoni
Andorra, Johan Franc, Bernat Armengol, Johan Tasquer, Johan
Vallsera, Perre Martí, Bernat Adroher, Guillem Isern,
Ramon Arbona, Pere Noguer, Guillem Vives, Johan Morella,
Anthoni Longuart, Bernat Duran (de Salit), Andreu
Carbó, Na Nichota.
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Autres
liens sur le site
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Liens
internet
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- Le
site de la station
- L'hôtel
du Col
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Renseignements
complémentaires
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La
commune en 1937 (annuaire-guide des P-O, je ne suis pas
responsable des éventuelles erreurs)
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- À 120 km de
Perpignan, à 76 km de Prades.
- 134 habitants. Altitude
: 1610 mètres.
- Produits : bestiaux,
fourrages, mines de fer, pommes de terre.
- Fête : 8
septembre.
- Curiosités :
ruines de la Tour cerdane, ardoisière,
étang du Lanoux.
- Maire : Bayé
Pierre. Adjoint : Biscail Jh. Conseillers : Vivès
A, Marty J, Barnole A, Garrette Fr, Barnole Albert,
Peyretou E, Garrette A.
- Institutrice : Mme
Vives.
- Sté mutuelle :
l'Avenir Cerdan.
- Boucher :
Torre.
- Boulanger :
Pujol.
- Cafés : Muxart,
Barnole, Vives, Comes.
- Négociants de
bestiaux : Marty, Garrette, Barnole, Ribal,
Torres.
- Restaurants : Auberge du
Puymorens, Vives.
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